À quelques jours du 2 novembre, date à laquelle nous honorons la mémoire de nos défunts, il existe un métier, qui peut être exercé en tant que micro-entrepreneur, et qui a le vent en poupe : celui qui consiste à entretenir les tombes dans un cimetière. A priori, cela peut paraître rébarbatif voire « mortel » pour certains. Or, il n’en est rien. Les missions liées à ce métier s’avèrent très variées ! Outre le fait de balayer devant les tombes et s’assurer qu’elles sont régulièrement fleuries, il y a, également, leur entretien : vérifier l’étanchéité des joints, que les lettres sont toujours visibles, faire le lien avec les familles.
Un exemple simple : s’il s’avère qu’une pierre tombale est dégradée par le temps, c’est l’agent d’entretien qui veillera à en informer la famille pour voir avec elle ce qui convient de faire. L’entretien des tombes peut se faire aussi en accord avec la mairie.
Bref, en tant que micro-entrepreneur, c’est une multitude de petites tâches en lien avec différents interlocuteurs qui vous incombent. Naturellement c’est un métier qui requiert des qualités élémentaires telles, le tact, la discrétion, l’empathie… ainsi qu’une bonne condition physique pour savoir résister aux intempéries.
Aucune formation professionnelle n’est exigée. Néanmoins, un CAP de marbrier, par exemple, peut être un plus. De même, il est à voir si vos clients, préfèrent une intervention ponctuelle ou un contrat d’entretien régulier sur une base forfaitaire. C’est à vous de savoir négocier.
Pour les informations pratiques, l’inscription se fait auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) de votre département. Le code APE est 96.03Z : services funéraires. Le plafond annuel du chiffre d’affaires est fixé à 70 000€.
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