Peut-on exercer l’activité de plombier en tant que micro-entrepreneur ? Quelques tuyaux pour vous aider dans votre réflexion.
1. Les préalables indispensables
Comme toute activité de ce type, il vous faut une compétence professionnelle reconnue, en l’occurrence un CAP ou BEP de plomberie au minimum. Si vous avez exercé en tant que salarié intérimaire ou dirigeant d’entreprise pendant une durée minimale de trois ans, cela peut suffire également.
Naturellement, vous devrez effectuer le SPI (Stage Préparatoire à l’Installation), obligatoire avant toute chose.
Autre obligation : contracter une assurance responsabilité civile professionnelle. Elle est indispensable en cas d’accident provoqué par votre entreprise.
Enfin, comme tout professionnel du BTP, vous devrez souscrire une assurance décennale. En cas de problème suite à votre travail, vous avez, pendant dix ans, l’obligation de réparer les dommages causés.
2. Avantages et inconvénients liés à ce statut
Dans quel cas le statut de micro entrepreneur est-il adapté pour exercer le métier de plombier ?
Si vous avez l’intention de réaliser un minimum d’investissement et souhaitez être indépendant, alors, ce statut vous convient parfaitement. En revanche, si c’est votre patron qui vous l’a conseillé pour réduire ses charges, méfiez-vous de ne pas tomber dans le salariat déguisé !
De même, avec un chiffre d’affaires annuel plafonné à 70 000 €, vous ne pourrez effectuer que de petites réparations.
Comme tout micro-entrepreneur, vous ne récupérez pas la TVA. Pareillement, vos charges sociales seront calculées sur le chiffre d’affaires et non sur vos bénéfices !
En résumé, vous pouvez tout à fait démarrer en tant que micro-entrepreneur, mais si votre croissance devient importante, ce qu’on vous souhaite, vous serez obligé, tôt ou tard, de changer de statut.