Peut-on être menuisier en tant que micro-entrepreneur ? Essayons d’y voir plus clair sans, pour autant, faire feu de tout bois.
1. Principes de base
Avant de penser à un statut, quel qu’il soit, il faut des compétences reconnues. En l’occurrence, pour un menuisier, il faudra, au minimum, justifier d’un CAP menuiserie ou, à défaut, d’une expérience de trois ans dans le métier.
Vous devrez, également, souscrire une assurance Responsabilité Civile professionnelle, obligatoire pour tout micro-entrepreneur. Votre déclaration devra être effectuée auprès du CFE (Centre de Formalité des Entreprises) de votre département.
Autre obligation, celle de souscrire une assurance décennale. Elle garantit à votre client qu’en cas de problème éventuel suite à votre travail, la réparation sera effectuée par vos soins, ceci étant valable pendant dix ans.
2. Avantages et contraintes
Outre les diplômes obligatoires, tout menuisier devra se conformer à certaines obligations :
· Celle classique d’informer au préalable ses clients au niveau du tarif de ses prestations, le taux horaire, la main d’œuvre…
· Conformité à la NRA (Nouvelle Réglementation Acoustique) en ce qui concerne les bâtiments construits après le 1er janvier 1996.
· Même si ce n’est pas une obligation, il est fortement conseillé de posséder le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) qui permettra à vos clients de bénéficier de diverses aides, crédits d’impôt…
Un des avantages liés au statut de micro-entrepreneur est que cela vous permet de travailler sur des petits chantiers délaissés par les grosses entreprises.
Autre avantage : le fait que vos coûts soient réduits se répercute sur les tarifs que vous pouvez proposer à vos clients.
En revanche, vous ne pourrez pas récupérer la TVA, comme tout micro-entrepreneur.