Découvrez nos simulateurs dédiés aux auto-entrepreneurs : estimez le montant de vos cotisations et de vos revenus en micro-entreprise, et comparez les statuts freelance.
Comment remplir le formulaire ?
Ce comparateur développé par l’URSSAF vous permet d’estimer précisément vos revenus en tant qu’auto-entrepreneur. Pour pouvoir répondre correctement aux questions de ce simulateur, assurez-vous de connaître :
Ce simulateur vous permettra d’estimer avec précision vos revenus nets d’impôts avec votre auto-entreprise. Gardez bien en tête que vous devez déclarer votre chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF tous les mois (ou tous les trimestres selon la périodicité que vous avez choisie), même s’il est nul. Dans le cas contraire, vous vous exposez à des régularisations qui ne sont pas prises en compte dans ce simulateur.
En tant que micro-entrepreneur, vous devez déclarer vos revenus selon la périodicité que vous avez choisie (mensuelle ou trimestrielle) sur votre espace personnel sur le site de l’URSSAF. Vous devez déclarer vos revenus même si votre chiffre d’affaires est de 0 €.
Les revenus que vous dégagez avec votre auto-entreprise sont imposés selon l’impôt sur le revenu.
Comment remplir le formulaire ?
Ce simulateur vous permet d’obtenir une estimation du montant des cotisations sociales à payer à l’Urssaf pour l’année en cours. Les montants estimés dépendent de votre chiffre d'affaires, de la typologie de votre activité (artisanale, libérale ou commerciale), de votre éligibilité à l’ACRE, et à votre choix d’opter ou non pour le versement libératoire.
Pour de chiffre d’affaires, vous devez payer de cotisations sociales auprès de l’URSSAF.
Type de cotisation | Base de CA | Taux applicable | Montant |
---|---|---|---|
Cotisations sociales | |||
Versement libératoire de l'impôt | |||
Contribution Formation Professionelle | |||
Taxe pour Frais de Chambre Consulaire | |||
Total |
Pour être considéré comme artisan, votre activité doit faire partie de la liste officielle des métiers de l’artisanat, et votre entreprise doit compter moins de 11 salariés lors de sa création. Les activités commerciales correspondent à des activités d’achat, de vente et de location avec un bénéfice de biens, de marchandises ou de services (hôtellerie, restauration, transports, spectacles, sécurité, informatique, design). Les professions libérales consistent à rendre des prestations de services intellectuelles pour lesquelles vous avez obtenu un diplôme.
Pour rappel, les cotisations sociales ne sont pas les mêmes suivant votre activité. Pour une activité libérale, les cotisations s’élèvent à 21,2 % de votre chiffre d’affaires, contre 6 % à 21,2 % pour une activité commerciale (selon l'activité).
L’ACRE (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) vous permet d’être exonéré d’une partie de vos charges sociales. Avec cette aide spécialement pensée pour les micro-entrepreneurs, vous êtes exonéré de 50% de vos cotisations sociales jusqu’à la fin du 3ème trimestre civil suivant votre demande d’ACRE.
De nombreux profils sont éligibles à l’ACRE, notamment les personnes qui perçoivent l’ARE ou le RSA. Vous pouvez retrouver l’ensemble des profils éligibles ici.
Vous ne bénéficiez pas de l’ACRE automatiquement à la création de votre micro-entreprise, il faut en faire la demande auprès de l’URSSAF via la messagerie de votre compte.
Le versement libératoire vous permet de payer votre impôt sur le revenu tout au long de l’année, en même temps que la déclaration de vos revenus et du paiement de vos charges d’auto-entreprise. À la fin de l’année, il est considéré que vous vous êtes intégralement acquitté de votre impôt sur les revenus de votre entreprise et vous n’avez donc pas à payer de régularisation l’année suivante.
Pour bénéficier du versement libératoire forfaitaire, il suffit d’en faire expressément la demande auprès de l’URSSAF. Pour savoir s’il est pertinent pour vous d’opter pour le versement libératoire, nous vous conseillons notre article sur le sujet.
Comment remplir le formulaire ?
Ce simulateur vous permet d’obtenir une estimation du montant des cotisations sociales à payer à l’Urssaf pour l’année en cours. Les montants estimés dépendent de votre chiffre d'affaires, de la typologie de votre activité (artisanale, libérale ou commerciale), de votre éligibilité à l’ACRE, et à votre choix d’opter ou non pour le versement libératoire.
Le seuil global de chiffre d'affaires à ne pas dépasser en 2025 est de €
Les plafonds de chiffre d’affaires sont habituellement donnés par an. Or, si vous créez votre entreprise en cours d’année, votre plafond de chiffre d’affaires sera au prorata du nombre de jours restant dans l’année. Ainsi, si vous créez votre entreprise début avril, vous aurez le droit à 66% du plafond annuel et si vous la créez début octobre vous n’aurez plus que le droit à 33% du plafond annuel.
Les textes de loi fixent différents plafonds de chiffre d’affaires en micro-entreprise selon la typologie de votre activité :
Le régime de la micro-entreprise tient compte des fluctuations d’activité d’une année sur l’autre. Ainsi, si vous dépassez votre plafond de chiffre d’affaires sur l’année N, vous conservez le régime de la micro-entreprise sur l’année N+1. Cependant, si vous dépassez le seuil deux années civiles consécutives, vous perdez votre régime de micro-entrepreneur et vous basculez alors vers le régime fiscal et social de l’entreprise individuelle.
Les revenus de vos activités commerciales, artisanales ou industrielles sont traités comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et vous continuerez de payer l’impôt sur le revenu. Vous pouvez choisir entre le régime réel simplifié et le régime réel normal. Concernant les revenus issus d’une activité libérale, ils seront considérés comme des bénéfices non commerciaux (BNC), avec un régime d’imposition basé sur la déclaration contrôlée.
En cas d’activité mixte, c’est-à-dire que vous assurez des prestations de service et de la vente ou location de marchandises et de biens, vous ne devez pas dépasser 188 700 € de chiffre d’affaires, dont 77 700 € pour vos activités de prestation de service.
Comment remplir le formulaire ?
Ce simulateur vous permet de comparer efficacement 3 statuts d’entrepreneurs : l’auto-entreprise (AE), la SASU et l’entreprise individuelle (EI). Composé de 8 questions, il vous permettra de comprendre avec précision les différences de revenus entre ces 3 statuts, et de comparer vos droits à la retraite, vos prestations de santé, vos droits à la maternité ou à la paternité, votre couverture invalidité et décès, ainsi que la gestion juridique et comptable selon le type d’entreprise.
Pour compléter facilement ce comparateur, assurez-vous de connaître :
Il n’existe pas de statut parfait. Cependant, en fonction de vos priorités, certains statuts seront plus appropriés que d’autres. Par exemple, si vous souhaitez maximiser vos revenus, le statut d’auto-entrepreneur sera le plus adéquat. Pour préparer votre retraite, il vaudra mieux opter pour l’entreprise individuelle, tandis qu’en cas d’accident du travail, la SASU vous offre les meilleures compensations financières. Il faut donc opter pour le statut qui répond le mieux à vos besoins.
Oui, quel que soit leur statut, les travailleurs indépendants cotisent pour la retraite. Des disparités existent tout de même entre les différents statuts. Par exemple, pour un chiffre d’affaires mensuel de 5000 €, vous toucherez 1633 € de retraite par mois en SASU, 1732 € en entreprise individuelle et 1650 € en micro-entreprise. Au bout de 10 ans de cotisation, vous débloquez également une retraite complémentaire, qui sera de 164 € par mois en SASU, 155 € par mois en entreprise individuelle et 58 € par mois en auto-entreprise.
De même que pour la retraite, les indépendants bénéficient de droits à l’assurance maladie qui sont calculés selon leur statut. Ainsi, tous les indépendants ont le droit à indemnisation en cas d’arrêt maladie, après un délai de carence de 3 jours. Attention tout de même, en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle, seuls les indépendants exerçant leur activité en SASU pourront percevoir une indemnité mensuelle. Autre cas particulier, en cas de congé maternité, les entrepreneuses sous statut micro-entrepreneur ou entreprise individuelle pourront toucher une allocation forfaitaire supplémentaire à laquelle les entrepreneuses exerçant en SASU n’auront pas le droit.
le 03/04/2024
le 08/05/2024
le 03/04/2024
le 17/04/2024
le 10/04/2024
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