Vous souhaitez tout savoir sur le statut d’auto-entrepreneur ? Découvrez notre guide sur le régime de l’auto-entreprise en 2024
Le régime de la micro-entreprise – plus couramment appelée auto-entreprise – est une forme simplifiée d’entreprise individuelle. Le statut d’auto-entrepreneur, qui connaît quelques modifications en2024, permet de créer sa propre entreprise plus facilement, notamment grâce à des démarches administratives, fiscales et sociales simplifiées.
Bien qu’il comporte quelques inconvénients (chiffre d’affaires limité, charges non déductibles, etc.), le statut d’auto-entrepreneur se montre avant tout avantageux, notamment de par sa souplesse et sa simplicité de gestion.
L’auto-entrepreneur peut exercer son activité à titre exclusif ou en complément d’un autre statut. À condition de respecter certaines contraintes propres à chaque statut, le régime de l’auto-entreprise est ouvert :
Contrairement aux entreprises « classiques », la création d’une auto-entreprise est une démarche relativement simple. Non seulement les formalités sont moins nombreuses, mais l'auto-entrepreneur n'a pas besoin d'avoir un apport en capital. Au final, seules quelques conditions sont à respecter pour pouvoir créer son auto-entreprise :
Contrairement à d'autres formes juridiques, l'auto-entrepreneur s'acquitte de cotisations sociales relativement limitées. Le calcul des charges de l’auto-entreprise et leur paiement répondent également à des règles relativement simples :
Les obligations comptables de l'auto-entrepreneur étant simplifiées, il n'est pas nécessaire de passer par un comptable. Le fonctionnement de l’auto-entreprise se caractérise principalement par :
Bien que la grande majorité des activités soient autorisées sous le statut d’auto-entrepreneur, certaines professions ne peuvent pas prétendre au régime de l’auto-entreprise, tandis que d’autres doivent se plier à certaines formalités au préalable.
Au moment de créer votre auto-entreprise, il est important de savoir que les activités autorisées se répartissent en trois catégories distinctes. Pourquoi ? Tout simplement car les obligations de l'auto-entrepreneur vont varier selon la nature de son activité. Retrouvez ci-dessous un tableau récapitulant les catégories d’activités et quelques exemples de métiers pour chacun.
LES ACTIVITÉS COMMERCIALES | LES ACTIVITÉS ARTISANALES | LES ACTIVITÉS LIBÉRALES | |||
---|---|---|---|---|---|
L'achat et la vente | Les prestations de service | La fabrication, la transformation et la réparation | Les prestations de services | Relevant de la CIPAV | Relevant de la SSI |
Revente d'objets neufs (cosmétiques, jouets, etc.) | Chambre d'hôte | Créateur de bijoux | Plombier | Architecte | Exploitant d'auto-école |
Revente d'objets d'occasion (voitures, meubles, etc.) | La restauration sur place ou à emporter | Ébéniste | Peintre en bâtiment | Psychologue | Chiromancien |
La fourniture de logement | Restaurateur de biens culturels | Chauffeur VTC | Traducteur | Astrologue |
Malgré tout, certaines activités ne peuvent pas être exercées sous le statut d’auto-entrepreneur. Cela concerne tout particulièrement 4 catégories de métier :
Enfin, on distingue également les activités dites « réglementées ». Elles font référence à des métiers qui nécessitent l’obtention d'un diplôme, demandent une expérience suffisante ou sont soumises à une législation spécifique. Cela concerne notamment :
Autrefois obligatoire avant le début d’une activité artisanale, le Stage de préparation à l'installation est désormais facultatif pour les auto-entrepreneurs. Il reste néanmoins recommandé car il permet d'acquérir les bases de l'entrepreneuriat. Il aborde notamment :
La création du statut d’auto-entrepreneur répond à un besoin de simplification de l’entreprise individuelle. Raison pour laquelle le régime se distingue des sociétés sur de nombreux points.
Pour conserver le bénéfice de l’auto-entreprise, l’auto-entrepreneur a l’obligation de respecter les plafonds de chiffre d’affaires en vigueur. Les seuils ont été revus à la hausse en 2023.
ACTIVITÉ COMMERCIALE | ACTIVITÉ D'HÉBERGEMENT | PRESTATION DE SERVICES | PROFESSION LIBÉRALE |
---|---|---|---|
188 700 € | 188 700 € | 77 700 € | 77 700 € |
Pour l’auto-entrepreneur, le fonctionnement de la TVA est particulier. De base, il est exonéré de TVA, ce qui signifie qu'il ne peut pas la facturer à ses clients ou la récupérer sur ses dépenses. Toutefois, il perd le bénéfice de la franchise en base de TVA s'il dépasse certains seuils.
SEUIL DE BASE | SEUIL MAJORÉ | |
---|---|---|
Activités commerciales | 91 900 € | 101 000 € |
Prestations de services artisanales ou commerciales | 36 800 € | 39 100 € |
Professions libérales | 36 800 € | 39 100 € |
Qu’il ait opté pour une déclaration mensuelle ou trimestrielle, l’auto-entrepreneur dispose d’un délai supplémentaire pour réaliser la première déclaration de chiffre d’affaires de l’auto-entreprise.
À noter
Une fois la première déclaration passée, l'auto-entrepreneur doit déclarer son chiffre d'affaires tous les mois ou tous les trois mois selon son choix déclaratif. Cette déclaration est obligatoire, y compris en l'absence de revenus, et correspond aux recettes encaissées sur la période concernée. En son absence, vous vous exposez à une pénalité de 55 € par période non déclarée (soit 1,5 % du Plafond mensuel de la Sécurité sociale). Depuis le 1er janvier 2019, la déclaration de chiffre d'affaires de l'auto-entrepreneur se fait exclusivement en ligne. Pour cela, vous disposez de deux solutions :
En fonction de son activité, l'auto-entrepreneur pourra être imposé au titre des BIC ou des BNC. Il est important de connaître votre régime d’imposition car il aura un impact sur différentes facettes de votre auto-entreprise : les plafonds de chiffre d’affaires et de TVA, le taux de cotisations sociales, le taux de versement libératoire, etc.
L’auto-entrepreneur est soumis à un régime social simplifié, lui permettant de s’acquitter de cotisations relativement faibles.
Grâce au bénéfice du régime micro-social simplifié, l'auto-entrepreneur doit s'acquitter de charges sociales relativement limitées, et ce, de façon mensuelle ou trimestrielle. Leur montant correspond à un pourcentage du chiffre d'affaires déclaré par l'auto-entrepreneur qui, lui-même, dépend de la nature de l'activité.
VENTE DE MARCHANDISES (BIC) | PRESTATIONS DE SERVICES (BIC) | PROFESSIONS LIBÉRALES | LOCATION DE MEUBLÉS DE TOURISME CLASSÉS |
---|---|---|---|
12,3 % | 21,2 % | 21,1 % * | 6 % |
En plus de ses cotisations sociales, l'auto-entrepreneur doit s'acquitter de la CFP (Contribution à la formation professionnelle). Payée mensuellement ou trimestriellement et correspondant à un pourcentage du chiffre d'affaires, cette taxe sert à financer la formation professionnelle des auto-entrepreneurs.
VENTE DE MARCHANDISES (BIC) | PRESTATIONS DE SERVICES (BIC) | PRESTATIONS DE SERVICES (BNC) | PROFESSIONS LIBÉRALES |
---|---|---|---|
0,1 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % |
Depuis le 1er janvier 2020, le fonctionnement de l'ACRE pour les auto-entrepreneursa évolué. Pour toute création d'activité, l'Aide à la création ou à la reprise d'une entreprise (ACRE) n'est désormais accordée que lors de la première année. Son principe reste cependant inchangé : réduire le taux de cotisations sociales suite à la création d'une auto-entreprise.
TAUX DE COTISATIONS POUR LES CRÉATEURS ET BÉNÉFICIAIRES DE L'ACRE | |||||
---|---|---|---|---|---|
Périodes | Achat et vente de marchandises | Vente de denrées à consommer sur place | Location de meublés de tourisme classés | Prestations de services commerciales et artisanales | Professions libérales |
Première année | 6,2 % | 6,2 % | 3,3 % | 10,6 % | 10,6 % * |
Années suivantes | 12,3 % | 12,3 % | 6 % | 21,2 % | 21,1 % * |
Le régime de l'auto-entreprise connait plusieurs particularités dans les DOM-TOM. Il faut tout d'abord savoir que sur les 13 territoires de la France d'outre-mer, 7 d'entre eux permettent de devenir auto-entrepreneur :
De plus, les taux de cotisations sociales dans les DOM-TOM sont inférieurs à ceux appliqués en Métropole. Vous bénéficiez d'une exonération partielle de cotisations durant vos 3 premières années d'exercice, dont le montant dépend de la nature de votre activité.
Vous êtes affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI)
TAUX DE COTISATIONS SOCIALES DANS LES DROM (SSI) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Période 1 : Jusqu'à la fin du 7ème trimestre civil | Période 2 : Du 8ème trimestre civil à la fin de la 3e année | Période 3 : À partir de la 4e année | ||||
Vente de marchandises (BIC) | 2,1 % | 6,2 % | 8,2 % | |||
Prestations de service commerciales ou artisanales (BIC) | 3,6 % | 10,6 % | 14,2 % | |||
Autres prestations de service (BNC) | 3,6 % | 10,6 % | 14,1 % | |||
Location de meublés de tourisme classés | 1 % | 3 % | 4 % |
Vous êtes affilié à la Cipav
TAUX DE COTISATIONS SOCIALES DANS LES DROM (CIPAV) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Période 1 : Jusqu'à la fin du 7ème trimestre civil | Période 2 : Du 8ème trimestre civil à la fin de la 3e année | Période 3 : À partir de la 4e année | ||||
Activités BIC ou BNC | 7,1 % | 10,6 % | 14,2 % | |||
Activités de locaux d'habitation meublés de tourisme classés | 2 % | 3 % | 4 % |
Le paiement des cotisations sociales sert un objectif premier : permettre de financer la couverture sociale des auto-entrepreneurs. Depuis 2020, tous les micro-entrepreneurs sont d’ailleurs rattachés au régime général de la Sécurité sociale, à l'exception de ceux ayant une autre activité principale et qui restent rattachés à leur régime d'assurance actuel (salariés, fonctionnaires, etc).
L'Assurance Maladie assure la même prise en charge des dépenses de santé pour les auto-entrepreneurs et pour les salariés. Autrement dit, vous êtes remboursé à la même hauteur pour l'ensemble de vos soins :
En cas d'arrêt de travail, l'auto-entrepreneur peut toucher des indemnités journalières (IJ) sous certaines conditions , dont le montant correspond à 1/730ème de son revenu annuel moyen après abattement sur les trois dernières années civiles (dans la limite du plafond de la Sécurité sociale). Un délai de carence est appliqué avant le versement des IJ, dont la durée dépend du motif de l'arrêt de travail :
Tout comme les salariées, les auto-entrepreneures bénéficient de 112 jours de congé maternité : 6 semaines avant la date présumée de l'accouchement et 10 semaines après. Sous conditions, le droit à congé maternité de l'auto-entrepreneuse permet de cumuler deux aides :
Pour valider leurs trimestres de retraite, les auto-entrepreneurs doivent réaliser un chiffre d'affaires minimum à l'année, dont le montant dépend de la nature de l'activité. Notez que pour les auto-entrepreneurs à la Cipav, le chiffre d'affaires pris en compte est celui après application de l'abattement forfaitaire 34%.
CA POUR 1 TRIMESTRE | CA POUR 2 TRIMESTRES | CA POUR 3 TRIMESTRES | CA POUR 4 TRIMESTRES | |
---|---|---|---|---|
Vente de marchandises (BIC)* | 6 033 € | 12 066 € | 18 099 € | 24 132 € |
Prestations de services (BIC)* | 3 500 € | 7 000 € | 10 501 € | 14 001 € |
Prestations de services (BNC)* | 2 649 € | 5 297 € | 7 946 € | 10 595 € |
Profession libérale relevant de la CIPAV** | 2 571 € | 5 142 € | 7 713 € | 10 284 € |
* Estimations réalisées sur la base de 150 Smic horaire brut au 1er janvier 2024 (1 747,50 €).
** Seuils applicables pour les revenus de 2023.
À défaut de cotiser pour le chômage, les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier de l'Allocation des travailleurs indépendants (ATI) depuis le 1er novembre 2019. Cette aide, accordée sous conditions, permet de toucher au maximum 26,30 € par jour pendant 6 mois. Elle est cependant très restrictive puisqu’elle impose de respecter de nombreuses conditions :
À noter
L'imposition de l'auto-entrepreneur ne répond pas aux mêmes règles que pour les salariés. L'abattement, le versement libératoire et les diverses taxes constituent les principales différences notables.
À la différence des salariés, l'auto-entrepreneur doit déclarer ses revenus via un formulaire spécifique : le 2042 C Pro de déclaration des revenus non salariés. Il y indique le montant de son chiffre d'affaires annuel, à savoir les recettes encaissées sans déduction, avant que l'administration fiscale n'applique un abattement forfaitaire dont le taux dépend de la nature de l'activité. Une fois l'abattement appliqué, le chiffre d'affaires restant correspondra à son revenu imposable et sera ajouté aux autres revenus du foyer fiscal afin de calculer le montant de l'impôt.
Achat et vente de marchandises | Fourniture de logement | Prestations de services (BIC) | Professions libérales |
---|---|---|---|
71 % | 71 % | 50 % | 34 % |
Depuis la mise en place du prélèvement à la source (PAS), les auto-entrepreneurs s'acquittent de leur impôt via des acomptes prélevés de façon mensuelle ou trimestrielle. Le montant des acomptes est déterminé à partir du chiffre d'affaires déclaré l'année précédente.
À condition d'avoir un revenu fiscal inférieur à 27 478 € par part fiscale en 2022 (pour une application en 2024), l'auto-entrepreneur peut opter pour le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu. Cette option lui permet de payer son impôt en même temps que ses cotisations sociales. Le montant de l'impôt sur le revenu correspondra à un pourcentage du chiffre d'affaires déclaré qui varie selon la nature de l'activité.
Achat et vente de marchandises | Fourniture de logement | Prestations de services (BIC) | Professions libérales |
---|---|---|---|
1 % | 1 % | 1,7 % | 2,2 % |
Les auto-entrepreneurs qui dépendent de la CCI (Chambre de commerce et d'industrie) ou de la CMA (Chambre de métiers et de l'artisanat) doivent s'acquitter d'une taxe pour frais de chambre consulaire. Le montant de cette taxe, qui concerne uniquement les commerçants et les artisans, correspond à un pourcentage du chiffre d'affaires. Celui-ci varie entre 0,007 % et 0,48 % selon la nature de l'activité et le lieu d’exercice.
Les auto-entrepreneurs sont aussi concernés par la Cotisation foncière des entreprises (CFE) qui s'applique sur les biens soumis à la taxe foncière. La valeur locative des locaux utilisés par l'auto-entreprise étant généralement faible, l'auto-entrepreneur se voit appliquer une cotisation minimale , dont il doit s’acquitter en décembre. Plusieurs situations permettent néanmoins de bénéficier d’une exonération partielle ou intégrale de CFE :
De par son statut, l'auto-entrepreneur est soumis à certaines obligations qui lui sont propres, notamment en matière d'assurance et de compte bancaire.
L'auto-entrepreneur a l'obligation d'ouvrir un compte bancaire dédié à son activité , dès lors que son chiffre d'affaires est supérieur à 10 000 € pendant deux années consécutives. Il devra centraliser toutes les transactions financières de l'auto-entreprise et uniquement celles-ci, dont :
Il faut néanmoins savoir que l'auto-entrepreneur dispose de plusieurs choix pour son compte bancaire. N’ayant pas l’obligation d’ouvrir un compte dit « professionnel », il peut tout à fait opter pour un second compte courant , à condition que celui-ci soit totalement dédié à l’activité de l’auto-entreprise.
À noter
En fonction de la nature de son activité, l’auto-entrepreneur pourra être contraint de souscrire une assurance. On distingue principalement trois garanties obligatoires , tandis que d’autres sont facultatives mais recommandées.
En plus de bénéficier d'aides spécifiques (ARCE, CAPE, etc.), l'auto-entrepreneur peut cumuler ses revenus d'activité professionnelle avec diverses allocations.
Au-delà de l'ACRE, l'auto-entrepreneur a accès à différents dispositifs d'accompagnement. Sous certaines conditions, il pourra ainsi être aidé au lancement de son activité.
Sous certaines conditions, l'auto-entrepreneur peut cumuler ses revenus professionnels avec ses allocations. Cela concerne principalement 4 aides différentes.
Bien qu’elle soit relativement simplifiée, la création d'une auto-entreprise est soumise à certaines règles spécifiques, notamment en ce qui concerne les démarches d'adhésion au régime.
Depuis le 1er janvier 2023, la déclaration de début d'activité doit obligatoirement être réalisée en ligne sur e-Procédures. Gérée par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), cette plateforme est désormais le guichet unique des formalités d’entreprise (création, modification, fermeture, etc.). Lors de vos démarches, un certain nombre de justificatifs vous seront demandés (pièce d’identité, justificatif de domicile, etc.).
À défaut, vous pouvez aussi utiliser le service de création d'auto-entreprise mis à votre disposition par Espace Auto-Entrepreneur afin de simplifier vos démarches et d'être accompagné dans votre déclaration de début d'activité. Une fois votre dossier validé, vous recevrez votre numéro SIRET sous 1 à 4 semaines.
Dans certains cas, l'auto-entrepreneur devra également réaliser des formalités complémentaires afin de valider la création de son activité. La nature des démarches à accomplir varie en fonction de l’activité exercée.
À noter
Suite à la création de votre activité, votre auto-entreprise est rattachée à un CFE (Centre de formalités des entreprises) , dont le rôle est de vous accompagner dans vos démarches. C'est la nature de votre activité qui détermine le CFE dont vous dépendez :
Bien qu'ils ne s'occupent pas des mêmes activités, les CFE partagent des missions communes auprès des micro-entrepreneurs :
En sa qualité de Centre de formalités des entreprises, le premier rôle de l’URSSAF est de contrôler et d’accompagner les auto-entrepreneurs libéraux. Mais à la différence des autres CFE, l'URSSAF dispose également de plusieurs attributions spécifiques auprès de l'ensemble des auto-entreprises :
Totalement facultatif pour les auto-entrepreneurs, le nom commercial est l’appellation par laquelle votre activité est connue du public. Bien qu'elle ne puisse pas être déposée à l'INPI, cette dénomination dispose d'une certaine protection – se limitant au rayon de votre clientèle – et vous permet ainsi de vous différencier de la concurrence. Pour choisir et utiliser un nom commercial, l'auto-entrepreneur doit suivre plusieurs règles :
Le nom commercial n’est pas le seul terme permettant de désigner le nom de votre auto-entreprise. En effet, deux autres appellations peuvent être utilisées pour qualifier votre entreprise.
S’il souhaite mettre un terme à son activité, l’auto-entrepreneur doit obligatoirement réaliser une déclaration de cessation d’activité sur le portail e-Procédures. S’il se contente de ne plus déclarer son chiffre d’affaires, il s’expose à des pénalités pour chaque déclaration manquante. Vous pouvez également réaliser cette déclaration via le service de cessation d’activité d’Espace Auto-Entrepreneur afin d’être accompagné dans vos démarches
Suite à la fermeture de votre auto-entreprise, sachez qu’il vous reste d’ultimes formalités à accomplir afin de valider votre cessation d’activité, dont :
le 20/12/2023
le 10/04/2024
le 03/01/2024
le 24/04/2024
le 10/04/2024
© 2015-2024