ACCEPTER OU REFUSER UNE COMMANDE

La question est récurrente car, bien souvent, sous prétexte  de vouloir faire du chiffre d’affaires, l’idée est de tout accepter. La question est : est-ce raisonnable ?

Plusieurs critères doivent être pris en compte pour éviter ce genre d’écueil. Un des premiers est celui de la non-concurrence. Vous avez certaines activités qui sont soumises à des clauses de non-concurrence. Ainsi, en tant qu’écrivain public, je ne peux pas rédiger des courriers  qui sont du ressort d’un avocat ou notaire.

De même, il existe une déontologie. Dans mon métier, je refuse de relire des manuscrits appartenant à une certaine catégorie de littérature car cela ne correspond pas à mes valeurs ou alors, s’ils contiennent une violence excessive. Il est important de rester en vérité par rapport à soi-même. Vos clients ne vous en seront que plus reconnaissants.

Un autre critère pour accepter ou refuser une commande est le délai. C’est à vous de voir. Si on me demande de relire un manuscrit de 500 pages en 2 jours, je sais que ce n’est absolument pas raisonnable, quel qu’en soit le tarif. Je préfère prendre mon temps et faire du bon travail plutôt que de le bâcler. Bien entendu, je veillerai à ne pas tomber dans l’excès inverse : il faut savoir être raisonnable.

De même, il est parfois prudent, quand c’est possible, de se renseigner sur son client avant d’accepter une commande. Cela vous évitera de rester avec des impayés sur les bras !

L’important est de savoir dire non. Cela demande parfois du courage, surtout quand ce n’est pas dans les habitudes de la maison. Un conseil est de savoir argumenter son refus de façon juste, de façon à rester en bons termes avec votre interlocuteur…

Bon courage…