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Témoignages d'auto-entrepreneurs

Sonia Huguet, créatrice de bijou bien-être “Quitte à travailler, autant vivre de sa passion !”

Publié le 17/09/2024
Sonia Huguet, créatrice de bijou bien-être “Quitte à travailler, autant vivre de sa passion !”

Passionnée et intuitive, Sonia Huguet s’est lancée en 2018, sans aucune prétention, à l’assaut des réseaux. En développant sa passion pour les pierres semi-précieuses et son talent pour créer des bijoux, elle a réussi en 5 ans à dépasser les 20 000 followers sur Facebook et Instagram, jusqu’à ce que ses créations soient présentées dans ELLE et sur les comptes de célèbres influenceuses. Pour Espace Auto-Entrepreneur, elle nous raconte cette sacrée aventure, celle d’une mère de famille à la vie (presque) ordinaire.

Quand es-tu devenue auto-entrepreneur ?

Je suis devenue auto-entrepreneur il y a 6 ans, en 2018, quand j’ai décidé de lancer mon activité de création de bijoux en pierres semi-précieuses et de lithothérapie, c'est-à-dire de bien-être et de soin par les pierres naturelles.

Dans quel contexte et pourquoi as-tu pris cette décision ?


Avant tout cela, j’ai été vendeuse dans le prêt-à-porter, puis j’ai géré un laboratoire qualité dans l’agro-alimentaire. Cela a duré environ 7-8 ans. J’avais un gros rythme de travail, mon mari aussi. J’avais l’impression de ne pas voir ma fille. On voulait d’autres enfants, et ça n’était pas la vie que je voulais leur offrir. Alors, j’ai décidé d’arrêter de travailler, même si ça ne nous a pas arrangé financièrement.
Après quelques années, quand notre benjamine est entrée à l’école, j’ai eu envie de reprendre une activité tout en maîtrisant mon agenda. Je pense qu’il n’y a qu’en étant à son compte que c’est possible. Je me suis donc dit : “ advienne que pourra, quitte à travailler, autant vivre de sa passion et avoir du temps libre pour sa famille !”. C’est là que j’ai décidé de créer mon statut d’auto-entrepreneur.

 

Comment as-tu eu l’idée de te lancer dans la création de bijoux et la lithothérapie ?

C’est une vraie passion que je nourris depuis environ 30 ans. J’ai commencé à m’y intéresser pour surmonter le décès de mon père. La méditation, la pensée positive, le pouvoir des pierres, la radiesthésie, le pendule… Tout cela m’a beaucoup aidé dans mon deuil. Ça peut surprendre, mais, dans ma famille, on s’est toujours intéressés à l’ésotérisme sous toutes ses formes. 

Durant la période où je m’occupais principalement de mes enfants, j’ai aussi beaucoup approfondi la lithothérapie en consultant des livres, des conférences, des vidéos, des études scientifiques, etc. J’aimais par ailleurs créer des bijoux et je me suis dit que je pouvais lier les deux. C’est venu très simplement. J’ai tout appris toute seule, il y a eu beaucoup de ratés, j’ai passé beaucoup de temps à me perfectionner dans mon petit atelier.

Aujourd’hui, je crée des pièces à la commande. Je choisis les pierres qui correspondent à mes clients après avoir échangé avec eux et en utilisant la radiesthésie et le pendule. Je me suis également diversifiée en créant des thés, toujours autour du bien-être.

 

As-tu eu peur de te lancer dans l’auto-entrepreneuriat après toutes ces années de pause professionnelle ?

Pas vraiment, car je suis de nature assez battante et je fais confiance à mon intuition. Au début, même si je ne pensais pas avoir autant de succès, je savais que je mettrais tout en œuvre pour faire les choses bien. C'est-à-dire que même si les bijoux ne se vendaient pas beaucoup, au moins je voulais qu’ils soient parfaits. C’est une passion, et même si je voulais bien faire, je ne me mettais pas de pression de résultat ou de retour sur investissement. Je voulais juste aider les gens avec ce que je connais du pouvoir des pierres.

Puis, d’un point de vue financier, nous étions habitués à vivre avec un seul salaire : le fait de ne pas générer tant de revenus que ça ne me faisait pas peur. Je voyais surtout cela comme un hobby qui pouvait être utile à d’autres, et, si possible, comme un petit complément de revenu.

 

Qu’est-ce que ce choix a changé dans ta vie ?

Comme je n’avais pas travaillé depuis longtemps, hormis mon travail de maman, je me suis rendu compte de quoi j’étais capable toute seule. Surmonter chaque épreuve était une victoire : se faire connaître sur les réseaux sociaux quand on n’a pas d’argent à y investir, faire parler de soi, réussir à honorer toutes ses commandes et à répondre à tous mes messages par exemple. À chaque victoire, je me disais : “tu n’es pas nulle, tu peux y arriver !”. Les retours très positifs des gens sur les bijoux et la proximité que j’ai avec ceux qui me contactent boostent ma confiance en moi et ça me fait du bien. Pour la première fois de ma vie, je me sens utile aux autres et je me dis que j’ai peut-être trouvé mon chemin. Quand je vois que des gens reconnus en lithothérapie achètent chez moi et que mes bijoux partent dans le monde entier, forcément, ça me pousse à faire encore mieux. 

Aussi, je profite plus de ma famille. Mon activité fonctionne bien et même si, finalement, je travaille beaucoup, nous avons réussi à nous dégager des moments de vacances et de voyages tous ensemble plus qualitatifs.

 

À quel genre de difficultés as-tu été confrontée ?

La première difficulté a été de me faire connaître. Quand on décide de travailler uniquement avec les réseaux, c’est très compliqué. D’autant plus que j’ai appris à m’en servir toute seule et que les règles changent tout le temps. Au début, j’ai essayé les jeux concours. Cela n’apportait pas tellement de visibilité durable, mais plutôt des followers “opportunistes”. Puis, j’ai compris qu’on pouvait faire appel à des influenceuses, c’est comme cela que ça a décollé. J’ai commencé petit, d’abord avec le compte “Maman pas parfaite”, puis avec d’autres influenceuses comme Émilie Nef Naf ou Laura Lempika qui ont apprécié mon travail et l’ont mis en valeur, ce qui m’a permis d’étendre mon audience. Aujourd’hui, même si je n’en ai plus vraiment besoin, je travaille avec une agence qui gère ce type de contrat pour moi. 

L’autre difficulté est de réussir à répondre à la demande : je travaille plus de 90 h par semaine actuellement. Entre les commandes, les créations, les posts, les messages, la gestion des stocks et les colis qui se perdent, il faut réussir à s’organiser. Même si je le fais avec plaisir, je ne peux pas avoir le même rythme de production qu’une grande marque et je passe beaucoup de temps à expliquer que je travaille de manière artisanale, donc avec certains délais que j’essaie toujours de réduire. Il peut m’arriver de recevoir de 35 à 40 commandes dans l’heure à la suite d’un post. Il faut pouvoir gérer ça dans mon petit atelier. C’est du stress, d’autant plus que je suis très perfectionniste par rapport à ce que j’envoie, mais j’ai appris à le gérer.

 

Quel est ton rapport aux réseaux sociaux aujourd’hui ?

J’y passe beaucoup de temps, c'est certain, mais uniquement sur mon compte. Ma marque, mon travail : c’est moi. Donc, je poste sur ma vie d’entrepreneur, sur mon quotidien, ma vie de famille, mais aussi sur mes difficultés et problèmes. Je ne me suis pas créée de personnage ou inventée une vie. J’ai du recul par rapport à ça. On a une vie tout à fait ordinaire et je pense que c’est ce qui plaît aussi à ceux qui me suivent. Ça prend du temps, mais ça reste très spontané. Le comble, c'est que je n’ai même pas de téléphone, je travaille juste avec ma tablette ou le téléphone de mon mari. 

 

As-tu une anecdote à raconter sur ta vie d’auto-entrepreneur ?

Oui, par exemple, il m’arrive maintenant qu’on me reconnaisse dans la rue, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout ! Un jour, nous étions à Disneyland en famille et des gens m’ont reconnue et ont voulu prendre une photo avec moi : c’est très surprenant. Mes bijoux se sont aussi retrouvés dans un numéro de ELLE : c’est hyper gratifiant !

 

Comment vois-tu l’avenir ?

Comme je le disais, je travaille énormément et c’est parfois pesant. Je réfléchis donc à déléguer une partie de mon activité, ce qui voudrait dire embaucher quelqu’un. Mais je ne veux pas augmenter mes prix. Je ne marge pas sur mes bijoux, ou très peu, car je souhaite qu’ils restent accessibles au plus grand nombre. J’y vois toujours l’aspect thérapeutique des pierres et je ne veux pas en faire un objet “de luxe”. En ce moment, je réfléchis donc à tout ça. On m’a aussi proposé plusieurs fois de racheter mon entreprise, mais ça ne m’intéresse pas de vendre tout ce que j’ai construit toute seule et ça ne fonctionnera pas sans moi. Je suis donc à un tournant et me pose beaucoup de questions. 

 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer ?

Je ne peux parler que de mon cas, mais je dirais de ne jamais lâcher et d’y croire, quel que soit le domaine. Le dicton dit “ce qu’un homme peut faire, un autre peut le faire”, alors pourquoi pas vous ? On me pose souvent la question, et je réponds aussi que c’est beaucoup de travail. Le succès ne vient pas sans rien faire.

Dans le cas d’une activité en rapport avec les réseaux sociaux, je conseille vivement de faire appel à des influenceurs pour se développer, même si on commence petit. En tout cas, je pense que ça a beaucoup joué dans l’explosion du nombre de followers sur mes comptes Facebook et Instagram, et donc sur le succès de So’Bijoux créations.

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