Le coronavirus nous rappelle combien nous sommes fragiles et que cette fragilité peut impacter toute une économie et nombre de micro-entreprises. Comment donc faire face à des catastrophes naturelles, par essence imprévisibles ? Existe-t-il des moyens pour se prémunir ? Pour cette dernière question, le seul moyen envisageable est de faire des provisions pour risques. Mais, ce n’est pas toujours possible pour un micro-entrepreneur, d’autant plus que le montant dépasse souvent les prévisions les plus pessimistes…
En revanche, les auto-entrepreneurs peuvent prétendre, comme tout un chacun, à des indemnisations en cas de sinistres liés à des phénomènes naturels. Pour ce, il faut, en premier lieu que le gouvernement publie un arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle. Cet arrêt précisera la couverture géographique concernée et la nature des dégâts qui pourront être indemnisés. Si vous avez souscrit un contrat multirisque pour votre micro-entreprise, ce qui est souhaitable, la garantie catastrophe naturelle y est insérée. .
Dans ce cas, tous les dommages causés directement par la catastrophe seront pris en charge, à condition que vous fassiez dans les 10 jours qui suivent une déclaration à votre assurance indiquant la nature des dégâts, leur montant, et fournissant des preuves par le biais de photos pour étayer vos dires.
Vous recevrez ensuite, dans les deux mois, une provision sur réparation, l’indemnisation totale intervenant, normalement, au bout de trois mois.
Un moyen possible pour éviter tout désagrément est de souscrire une assurance perte d’exploitation. Elle garantit, en cas de cessation temporaire d’activité de l’entreprise, un minimum pour faire face aux charges fixes, couvrir les frais généraux. Cela vous évite d’en être de votre poche et de vous retrouver à sec, sans possibilité de vous retourner.
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