À l’heure où la féminisation est sur toutes les lèvres, qu’en est-il réellement dans la micro-entreprise ? Selon le Ministère du Travail, elles représentaient 40% en 2018, des micro-entrepreneurs. Ce chiffre montre à l’évidence leur importance et leur dynamisme. 1/3 d’entre elles exercent des activités de conseil, le reste se répartissant entre le service aux ménages et le commerce. Le problème récurrent est de savoir concilier vie familiale et professionnelle, particulièrement quand il s’agit d’élever des enfants et tenir une maison. Joindre les deux bouts n’est jamais simple. Pourtant elles sont 46% à penser que le défi mérite d’être relevé (source : BIP France).
Mais comment relever ce défi ? Il se développe de plus en plus des réseaux d’entraide, en France. Par exemple, le réseau Mampreneure met en lien les femmes chefs d’entreprise entre elles et leur offre différentes aides ou conseils.
De même, il est intéressant de constater que les femmes privilégient le fait d’avoir un diplôme avant de se lancer dans la micro-entreprise. En effet, selon une étude de l’INSEE il y a quatre fois plus d’hommes sans diplômes à se lancer que de femmes. Ceci dit, ce n’est pas toujours le diplôme qui fait la réussite, mais avant tout la compétence : ce n’est pas parce que vous n’avez pas de diplôme que vous n’êtes pas compétent dans votre activité.
Donc, pour résumer et comme on pouvait s’y attendre, les femmes ont tout autant d’atouts que les hommes pour se lancer dans l’aventure de la micro-entreprise. Ce n’est pas étonnant mais c’est très méritant, surtout quand il s’agit d’harmoniser vie professionnelle et familiale : elles ont une polyvalence incroyable qui mérite d’être soulignée et appréciée à sa juste valeur.
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