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Micro-Entrepreneurs, quel soutien ?

Publié le 29/09/2025
Micro-Entrepreneurs, quel soutien ?

Lorsque l’on se lance en micro-entreprise, il est essentiel de ne pas rester isolé : s’affilier à des structures de conseil, de défense ou de formation peut faire la grande différence, tant pour éviter des erreurs que pour faire évoluer son statut. Voici les principaux acteurs auxquels recourir aujourd’hui, ainsi que les évolutions récentes du régime de la micro-entreprise.

1. La FNAE (Fédération nationale des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs)

Autrefois parfois désignée sous le sigle FEDAE ou « Fédération des auto-entrepreneurs », c’est aujourd’hui la FNAE qui occupe le rôle de première organisation représentative nationale du régime micro-entrepreneur. 

keyboard_arrow_rightRôle et missions :

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    Elle est reconnue représentative au plan national, notamment au sens de l’article L. 612-6 du Code de la Sécurité sociale, et siège dans plusieurs instances (URSSAF, CPSTI, etc.).

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    Elle accompagne, informe et conseille ses adhérents dans leurs démarches quotidiennes (gestion administrative, formalités, relations avec les administrations).

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    Elle mène des actions de défense du statut, notamment en réaction aux propositions de réforme susceptibles de fragiliser les micro-entrepreneurs.

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    Par le biais de la FNAE Academy, elle propose des formations adaptées au régime de la micro-entreprise.

keyboard_arrow_rightChiffres et dynamique :

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    En 2025, la FNAE revendique plus de 80 000 adhérents.

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    Son président historique, Grégoire Leclercq, est très actif dans le débat public, notamment concernant les réformes de la TVA touchant le régime.

À noter : la FNAE est aujourd’hui l’un des interlocuteurs clefs pour les micro-entrepreneurs face aux pouvoirs publics.

2. L’UAE (Union des Auto-Entrepreneurs)

L’UAE reste une structure importante d’accompagnement et de représentation des auto-entrepreneurs (micro-entrepreneurs). 

keyboard_arrow_rightSes missions principales :

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    Promouvoir le statut de l’auto-entrepreneur, défendre ses intérêts et participer aux discussions législatives.

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    Assurer un accompagnement opérationnel aux adhérents : formations, outils, rencontres, assistance dans les démarches.

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    Éditer des études et analyses, via un observatoire des auto-entrepreneurs, pour mieux cerner les attentes, les difficultés et les tendances du régime.

keyboard_arrow_rightQuelques données :

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    L’UAE revendique près de 3 millions d’inscrits (cumulés) et affirme qu’environ 3 500 nouveaux auto-entrepreneurs la rejoignent chaque jour.

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    Elle reste une association reconnue par les pouvoirs publics, avec un statut d’intérêt général.

3. Autres partenaires et dispositifs utiles

Au-delà de ces deux pôles majeurs, d’autres acteurs ou dispositifs peuvent apporter une aide précieuse aux micro-entrepreneurs :

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    Espaces dédiés / plateformes d’accompagnement (public / privé) : des sites comme « Espace AutoEntrepreneur » (ou structures régionales équivalentes) offrent un soutien pour les formalités administratives, la gestion, etc.

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    Chambres consulaires (CCI, CMA) : dans de nombreuses régions, les chambres de commerce ou d’artisanat proposent des ateliers, des guides pratiques, des formations spécialisées destinées aux micro-entrepreneurs.

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    Réseaux locaux et associations de créateurs d’entreprise : se connecter à des réseaux (incubateurs, réseaux d’entrepreneurs locaux) permet à la fois de bénéficier de conseils, de contacts, de retours d’expérience, voire de co-montage.

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    Syndicats ou organisations sectorielles : selon le secteur (artisanat, numérique, prestation de services, etc.), certaines fédérations professionnelles peuvent apporter un soutien ciblé à leurs adhérents micro-entrepreneurs.

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    Outils numériques & logiciels spécialisés : facturation, comptabilité simplifiée, gestion de la TVA ou des abonnements, etc. Nombre d’entre eux coopèrent avec les réseaux ou associations pour offrir des tarifs réduits.

4. Réformes, enjeux et vigilance en 2025

L’année 2025 a été marquée par de vifs débats autour de l’abaissement du seuil de franchise de TVA à 25 000 €. Face à la mobilisation des organisations professionnelles, la réforme a finalement été suspendue, mais le sujet reste sensible. Les seuils de chiffre d’affaires en vigueur demeurent fixés à 188 700 € pour les activités de vente et 77 700 € pour les prestations de service. Ces discussions montrent à quel point il est crucial pour les micro-entrepreneurs de rester informés et de se rapprocher des organismes capables de relayer leurs préoccupations.

keyboard_arrow_rightSeuils de chiffre d’affaires

Les plafonds de chiffre d’affaires applicables pour bénéficier du régime micro-entrepreneur sont, pour 2023 à 2025 :

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    188 700 € pour les activités de vente de biens ou d’hébergement (hors location meublée)

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    77 700 € pour les prestations de service (activité libérale, services)

Au-delà de ces seuils, le régime bascule vers un mécanisme d’imposition plus classique.

keyboard_arrow_rightFormalités et outils administratifs

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    La création et les démarches sont désormais largement dématérialisées via le guichet unique (service public pour les formalités d’entreprise)

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    Le régime reste caractérisé par une grande simplicité administrative — déclaration de chiffre d’affaires, paiement des cotisations sociales proportionnelles au chiffre d’affaires, etc.

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    Toutefois, avec les débats autour de la TVA, les micro-entrepreneurs doivent garder une vigilance accrue face aux modifications réglementaires.

5. Conseils pratiques pour bien s’organiser

Être micro-entrepreneur, c’est faire preuve d’autonomie, mais ce n’est pas travailler seul pour autant. Rejoindre une organisation comme la FNAE ou l’UAE, participer à des réseaux locaux ou s’entourer d’outils adaptés permet non seulement de mieux gérer son activité, mais aussi de se sentir soutenu face aux évolutions du régime. En 2025 plus que jamais, la clé de la réussite d’une micro-entreprise passe par l’information, la formation et la solidarité entre indépendants.

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