Vous êtes passionnée de couture, broderie ou création de pièces fait main ? Si vous intervenez déjà pour rendre service à votre entourage en effectuant des retouches ou de la confection de vêtement, alors être couturière à votre compte peut vous intéresser. Avec l’engouement du sur-mesure, et la nécessité pour le secteur du textile de se réinventer après la crise sanitaire, la couturière peut tirer avantageusement son épingle du jeu. Nous vous livrons dans cet article les éléments clés pour bien démarrer votre activité.
Le métier de couturière
keyboard_arrow_rightLes activités de la couturière professionnelle
Le terme de couturière recouvre un grand nombre de métiers relatifs au secteur de la mode et de la confection. Une couturière peut ainsi travailler en tant que :
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autodidacte : vous avez une bonne pratique de la couture, mais pas de formation, vous pouvez vendre vos services auprès de particuliers ou d’entreprises ;
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costumière : notamment dans les spectacles ou le cinéma ;
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créatrice : vous concevez et fabriquez votre propre gamme de produits (robes de mariées, sacs, vêtements…) ;
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professionnelle dans la haute couture : de l’élaboration du patron en passant par la fiche technique, le montage du prototype, ce domaine nécessite un apprentissage spécifique.
Le métier affiche des effectifs essentiellement féminins. Les opportunités de travail sont multiples et permettent de trouver une spécialisation en rapport avec ses affinités.
La couturière professionnelle est autodidacte, de métier ou issue d’une reconversion.
Son savoir-faire est vaste :
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elle réalise des vêtements, du patron à l’assemblage des éléments ;
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elle peut aussi réaliser le patron ;
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elle fait des retouches de vêtements ;
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elle peut vendre ses propres créations (chemises, robes, accessoires…).
Le profil de la couturière en auto-entreprise
keyboard_arrow_rightLa formation pour gagner sa vie grâce à la couture
S’il est possible de se lancer en étant autodidacte, bénéficier d’une formation peut se révéler un avantage de taille pour convaincre vos futurs clients. Pour cela, des formations diplômantes sont à votre disposition.
Et elles démarrent dès le niveau CAP, jusqu’au Bac, avec l’intitulé « Métiers de la mode », vêtement flou ou vêtement tailleurs, vêtements sur-mesure, etc.
Vous pouvez aussi avoir accès à des formations à distance ou par correspondance, notamment si vous souhaitez vous spécialiser, vous perfectionner, ou vous reconvertir.
keyboard_arrow_rightLes qualités pour être couturière à son compte
Pouvez-vous gagner votre vie en tant que couturière ? Oui, si vous avez les qualités suivantes :
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être patiente : coudre prend du temps ;
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être habile de ses mains : minutie et rigueur sont de mise pour manipuler des tissus fragiles ou réaliser des finitions soignées ;
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avoir de l’imagination : si vous fabriquez des pièces originales, qui plaisent à votre cible ;
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avoir de bonnes qualités relationnelles : pour trouver de nouveaux clients, vendre vos créations ;
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se former régulièrement : pour se distinguer de la concurrence, ou offrir de nouveaux services à vos clients.
Se mettre à son compte en tant que couturière
keyboard_arrow_rightL’assurance pour la couturière
Vous devenez entrepreneur dans la couture, vous devrez alors vous prémunir des risques liés à votre activité.
Les dommages générés par votre profession à vos clients peuvent être couverts par une assurance responsabilité civile professionnelle. Utile dans le cas d’un client qui se blesse lors d’une prestation à votre domicile par exemple.
Et si vous souhaitez exercer à domicile, et que vous stockez du matériel, des créations, des biens appartenant à vos clients, une multirisque professionnelle peut vous aider en cas de perte ou vol.
keyboard_arrow_rightLe régime de la micro-entreprise pour la couturière
La difficulté pour la couturière réside dans le choix de son activité. Elle peut en effet être à la fois :
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artisan, pour toutes les créations de couture réalisées ;
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prestataire de services, pour les retouches effectuées ;
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commerçant, en vendant de la mercerie ou autres articles liés au domaine.
Ainsi, les éléments de base pour ouvrir une micro-entreprise en tant que couturière sont les suivants :
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la création : à réaliser simplement et facilement en ligne sur notre site Espace-Autoentrepreneur.com, vous pouvez vous inscrire avec plusieurs activités ;
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la déclaration du chiffre d’affaires auprès de l’organisme dont vous dépendez pour le
paiement des cotisations sociales : vous réglerez un taux de 21,2 % pour les ventes relevant de la prestation de services et 12,3 % pour les achats/ventes ;
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la gestion : tenez vos comptes pour chaque activité, car cela va impacter vos déclarations d’impôts en fonction de la nature des revenus perçus (BNC ou BIC) ;
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la limitation de chiffre d’affaires : pour la partie achat-revente, la limite est fixée à 188 700 euros. Pour les prestations de services, vous ne devrez pas dépasser 77 700 euros. Attention, les montants de chiffres d’affaires ne se cumulent pas si vos activités ne sont pas accessoires de la principale ;
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vous serez immatriculé au Répertoire des Métiers (RM), comme
les bijoutiers par exemple.
keyboard_arrow_rightNos conseils pour devenir couturière professionnelle
En fonction de votre spécialité, vous pouvez travailler pour :
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un atelier de retouche ;
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le cinéma ou les spectacles (théâtre) ;
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des hôtels ;
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les magasins de vêtements, pour les retouches des clients ;
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les maisons de retraite ;
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les particuliers en direct.
Une autre façon de vendre vos prestations et vos produits est l’utilisation d’Internet. Voici quelques pistes pour vous développer :
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Les sites d’offres d’emplois comme FashionJobs ;
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utiliser une plateforme comme Etsy, spécialisée dans les créations artisanales ;
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les réseaux sociaux, comme Facebook ou Instagram ;
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avoir un site pour présenter vos produits ;
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réaliser des tutos sur YouTube ;
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vendre des formations en ligne.
La couturière indépendante en quelques mots
Ces informations vous facilitent votre démarrage sous le statut de la micro-entreprise :
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de nombreux codes APE peuvent s’appliquer à votre activité. Selon que vous fabriquez par exemple des vêtements de dessus, de dessous, des accessoires, en fourrure, en cuir, à maille, le code APE ne sera pas le même, mais tous commencent par 14 ou 13. Le plus attribué est le 1413 Z (fabrication de vêtements de dessus), ou le 1392 Z (fabrication d’articles textiles, sauf habillement) ;
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des formations diplômantes existent, notamment les CAP couture ;
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le taux de cotisations qui concerne votre future activité est de 21,2 % pour la prestation de services, et 12,3 % pour les achats/ventes ;
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Prête à vous lancer ? Inscrivez-vous facilement en ligne pour déclarer votre micro-entreprise. Vous pourrez rester concentrée sur votre ouvrage et votre prospection en consultant Espace auto-entrepreneur pour vos interrogations sur la facturation, la gestion, ou les modifications liées à votre activité. Sachez également que nos spécialistes peuvent vous guider en cas de besoin.