L'auto-entreprise face à d'autres formes juridiques

Malgré ses avantages, l’auto-entreprise n’est pas adaptée à tous les projets d’activité. C’est pourquoi, d’autres formes juridiques peuvent s’avérer plus judicieuses : c’est le cas notamment de l’entreprise individuelle « classique », de l’EURL ou encore de la SASU. Découvrez nos comparatifs.

Que choisir entre l'auto-entreprise et le portage salarial ?

Que choisir entre l'auto-entreprise et le portage salarial ?

Portage salarial ou auto-entrepreneur : quel statut est le plus adapté à votre projet ? Découvrez notre comparatif pour le découvrir.

Auto-entreprise ou entreprise individuelle : notre comparatif

Auto-entreprise ou entreprise individuelle : notre comparatif

La micro-entreprise et l’entreprise individuelle « classique » sont deux formes d’entreprise individuelle : elles présentent malgré tout de nombreuses différences de fonctionnement.

EURL ou auto-entreprise : notre comparatif

EURL ou auto-entreprise : notre comparatif

L’auto-entreprise et l’EURL vous permettent d’entreprendre à titre individuel. Toutefois, ces deux formes juridiques se distinguent sur de nombreux points : formalités de gestion, activités exclues, régime social, etc.

Freelance et auto-entrepreneur : les différences

Freelance et auto-entrepreneur : les différences

Un freelance peut être un auto-entrepreneur. Malgré tout, ces deux termes sont totalement différents : le premier désigne un travail indépendant, tandis que le second fait référence à un statut juridique.

SASU ou auto-entreprise : notre comparatif

SASU ou auto-entreprise : notre comparatif

Vous voulez vous lancer en tant qu'indépendant mais vous hésitez encore sur le statut juridique ? Espace Autoentrepreneur fait le point sur la micro-entreprise et la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

J’entreprends seul : le comparatif des statuts

J’entreprends seul : le comparatif des statuts

Vous envisagez de vous lancer seul dans une activité ? Plusieurs options s'offrent à vous au démarrage : auto-entreprise, entreprise individuelle « classique », EURL, SASU ou portage salarial. Pour vous aider à choisir la meilleure solution, consultez notre comparatif détaillant le fonctionnement, le régime fiscal et social, ainsi que les avantages et inconvénients de chaque option.

L'entreprise individuelle, une alternative à la micro-entreprise

La micro-entreprise est une forme simplifiée d'entreprise individuelle (EI) : ces deux régimes partagent donc de nombreux points communs. Malgré tout, l'entreprise individuelle « classique » se distingue sous certains aspects.

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    Un régime d’imposition différent : en Entreprise individuelle, vous êtes généralement soumis au régime réel simplifié ou à la déclaration contrôlée (selon la nature de votre activité) et non au régime micro-fiscal de la micro-entreprise. Vous pouvez ainsi déduire vos charges de votre chiffre d’affaires et c’est votre bénéfice qui est imposé au titre de l’impôt sur le revenu.

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    Des obligations comptables plus complexes : en raison de votre régime d’imposition (réel ou déclaration contrôlée), vous avez davantage d'obligations (réaliser un compte de résultat, faire un bilan simplifié, etc.).

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    Des plafonds de chiffre d’affaires plus importants : vous bénéficiez du régime de l'entreprise individuelle à condition que votre chiffre d'affaires ne soit pas supérieur à 840 000 € pour une activité commerciale (188 700 € en auto-entreprise) ou à 254 000 € pour toute autre activité (77 700 € en auto-entreprise).

L'auto-entreprise face aux sociétés à associé unique

Plutôt qu’une entreprise individuelle, vous pouvez également entreprendre seul par le biais d’une société. La forme juridique la plus accessible est généralement l’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : il s’agit d’une SARL avec un associé unique. Celle-ci présente plusieurs particularités :

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    distinction entre la personne de l'entrepreneur et la société ;

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    aucune limitation du chiffre d'affaires ;

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    imposition sur les bénéfices selon le régime réel (normal ou simplifié) ou la déclaration contrôlée ;

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    possibilité d'opter pour l’impôt sur les sociétés ;

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    montant du capital social défini librement ;

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    possibilité de transformer l’EURL en SARL pour intégrer d’autres associés ;

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    contraintes administratives plus complexes.

L’autre possibilité, c’est de choisir le statut de la SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) : il s’agit d’une SAS avec un seul associé. Permettant également d’entreprendre seul, cette structure juridique présente plusieurs particularités :

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    transmission des actions simplifiée ; 

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    liberté dans la constitution du capital social ;

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    statut d’assimilé salarié ;

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    soumission à l’impôt sur les sociétés avec possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu ;

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    possibilité de transformer la SASU en SAS pour intégrer d’autres actionnaires ;

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    fonctionnement allégé par rapport à d’autres formes de sociétés.

Le portage salarial, une autre possibilité pour l'auto-entrepreneur

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une forme juridique, le portage salarial peut constituer une alternative à l'auto-entreprise. Il permet au travailleur de bénéficier du statut de salarié : il est en effet employé par une société de portage, mais réalise des missions pour le compte de ses propres clients. Ce choix présente plusieurs avantages :

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    aucune démarche administrative ;

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    la protection du statut de salarié ;

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    la déduction des frais de mission et de fonctionnement.

Malgré tout, le portage salarial n’est pas exempt de tout reproche. Son principal inconvénient est de considérablement limiter la rémunération du travailleur puisqu'une partie de son chiffre d’affaires revient à la société de portage.

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