Freelance et auto-entrepreneur : les différences

Freelance et auto-entrepreneur : les différences

Les termes « freelance » et « auto-entrepreneur » sont souvent utilisés sans distinction. Pourtant, ils renvoient à deux notions totalement différentes. Le freelance est un travailleur indépendant, tandis que l'auto-entrepreneur désigne un statut juridique. Découvrez les différences et nos conseils pour choisir un statut juridique pour devenir freelance.

 

Qu'est-ce qu'un freelance ?

keyboard_arrow_rightUn terme pour désigner un travailleur indépendant

Le terme « freelance » est un anglicisme utilisé pour désigner un travailleur indépendant. Toutefois, ce mot ne renvoie à aucune réalité juridique : il ne fait pas référence à un statut juridique et n'a pas de définition légale.

Par usage, le freelance est donc une personne indépendante travaillant pour son propre compte. Il propose ses services à des clients particuliers ou professionnels, en contrepartie d’une rémunération. Il ne signe toutefois aucun contrat de travail, à la différence d’un salarié.

À ce titre, le freelance n'a aucun lien de subordination avec ses clients : il est libre dans le choix de ses missions, dans la définition de ses tarifs et dans les modalités de réalisation de ses prestations. Si ces conditions ne sont pas réunies, la relation de travail entre le freelance et son client peut d’ailleurs être requalifiée en salariat déguisé.

keyboard_arrow_rightUn prestataire de services intellectuels

En règle générale, le terme freelance est uniquement employé pour désigner un travailleur indépendant proposant des services de nature intellectuelle. En effet, il est d’usage d’utiliser ce mot uniquement pour parler de certains prestataires de services libéraux.

Les freelances sont généralement des professionnels disposant d’une grande expertise dans leur domaine d’activité. Ils évoluent principalement certains domaines d’activités spécifiques.

Bien que cela ne soit pas fondamentalement incorrect, il n’est pas d’usage d’utiliser le mot freelance pour désigner un artisan ou un commerçant, y compris s’il s’agit d’un travailleur indépendant. Il est également rare d’employer ce terme pour parler d’autres professions libérales, dont celles de l’univers de la santé par exemple (ostéopathe, psychologue, etc.).

 

Qu’est-ce qu’un auto-entrepreneur ?

keyboard_arrow_rightUn entrepreneur individuel relevant d'un régime simplifié

Le terme « micro-entrepreneur » ou « auto-entrepreneur » désigne pour sa part un entrepreneur individuel relevant d'un régime fiscal et social simplifié : le micro-fiscal et le micro-social. Il exerce son activité via une micro-entreprise, dont les modalités de création et de gestion sont simplifiées.

À la différence du terme « freelance », l’auto-entrepreneur désigne donc un statut juridique officiel. Il n'a toutefois pas de personnalité juridique car l'auto-entreprise est rattachée à l'entrepreneur individuel, au contraire d'une société. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est possible de posséder uniquement une entreprise individuelle par personne.

Lire aussi : Tout savoir sur le statut d’auto-entrepreneur

keyboard_arrow_rightUn large choix d’activités

Contrairement au freelance, l’auto-entrepreneur peut exercer de très nombreuses activités différentes. En effet, le statut n’est pas réservé uniquement aux prestataires de services intellectuels. On distingue d’ailleurs trois principaux domaines d’activités.

Pour pouvoir être exercées sous le régime de la micro-entreprise, les activités doivent notamment relever de la Cipav ou de la SSI (Sécurité sociale des indépendants) au titre de leur régime social. Toutes les professions dépendant d’un autre organisme sont interdites avec le statut d’auto-entrepreneur. 

keyboard_arrow_rightL’exclusion de plusieurs domaines d’activités

En revanche, plusieurs domaines d’activités sont interdits avec le statut d’auto-entrepreneur.

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    Les activités agricoles : les professions rattachées à la Mutualité sociale agricole (MSA) au titre de leur régime social ne peuvent pas être exercées sous le régime de la micro-entreprise, tels que viticulteur, éleveur d'animaux ou encore paysagiste par exemple.
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    Les activités artistiques : les métiers relevant de la Sécurité sociale des artistes-auteurs (née de la fusion de l'Agessa et de la Maison des artistes) au titre de leur régime de retraite sont également interdits avec le statut d'auto-entrepreneur, à l'exception de certaines activités accessoires. C'est le cas notamment des chorégraphes, des dessinateurs ou encore des illustrateurs.
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    Les activités d'artiste-interprète : les chanteurs, musiciens, acteurs et autres artistes-interprètes relèvent du régime des intermittents du spectacle. Ils sont considérés comme des salariés occasionnels et ne peuvent donc pas exercer leur activité avec le statut de micro-entrepreneur.
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    Les activités journalistiques : les journalistes professionnels, les pigistes, les correspondants ou encore les collaborateurs des rédactions bénéficient d'un cadre conventionnel spécifique et sont considérés comme des salariés. Ces professions sont donc incompatibles avec le régime de la micro-entreprise.
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    Les activités relevant de la TVA immobilière : le statut d'auto-entrepreneur ne permet pas d'exercer une activité soumise à la TVA immobilière, tel qu'agent immobilier par exemple.
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    Les activités médicales : les professions médicales (médecin, dentiste, etc.) et paramédicales (infirmier, kinésithérapeute, etc.) relèvent de caisses de retraite spécifiques, autres que la SSI et la Cipav. Elles sont donc interdites en auto-entreprise.
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    Les activités juridiques : les notaires, les commissaires de justice ou encore les avocats sont rattachés à des caisses autonomes de retraite. Ils ne peuvent donc pas exercer leur activité en micro-entreprise.
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    Les activités financières : la plupart des métiers financiers et assurantiels (trader, agent général d'assurance, etc.) sont également exclus du régime de l'auto-entreprise.

Lire aussi : Les activités autorisées et interdites en auto-entreprise

 

Un freelance est-il obligatoirement un auto-entrepreneur ?

La grande majorité des activités freelances peuvent être exercées avec le statut d’auto-entrepreneur : c’est le cas notamment des concepteurs-rédacteurs, des développeurs web ou encore des consultants en communication par exemple. Par conséquent, un freelance peut être un auto-entrepreneur.

Néanmoins, certaines activités freelances sont interdites sous le régime de l’auto-entreprise. À titre d’exemple, il est en théorie impossible d’être illustrateur, graphiste ou encore photographe car ces métiers relèvent de la Sécurité sociale des artistes-auteurs, et non de la SSI ou de la Cipav.

De plus, les freelances ont le choix entre de nombreux statuts juridiques pour exercer une activité à titre individuel. Certes, ils peuvent opter pour le statut d’auto-entrepreneur (sauf pour les activités inéligibles). Mais ils peuvent aussi créer une entreprise individuelle classique, une EURL ou encore une SASU par exemple. Raison pour laquelle un freelance n’est donc pas obligatoirement un auto-entrepreneur.

 

Quelle forme juridique choisir pour être freelance ?

Les freelances ou travailleurs indépendants ont le choix entre plusieurs formes juridiques pour mener une activité professionnelle à titre individuel. Micro-entreprise, entreprise individuelle classique, EURL ou SASU : découvrez leur fonctionnement et leurs différences. 

keyboard_arrow_rightLa micro-entreprise

À condition d’exercer une activité éligible, le freelance peut faire le choix de créer une auto-entreprise. Comme nous l'avons vu, il bénéficie alors du régime simplifié de la micro-entreprise : les modalités de création, de gestion et de paiement des cotisations sont ainsi assouplies.

S’il opte pour ce statut, le freelance auto-entrepreneur doit s’acquitter de cotisations sociales dont le montant est calculé sur la base du chiffre d’affaires, à savoir :

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    23,2 % pour les activités libérales à la Cipav ;
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    23,1 % pour les prestations de services non commerciales (puis 24,6 % en 2025 et 26,1 % en 2026) ;
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    21,2 % pour les prestations de services artisanales et commerciales ;
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    12,3 % pour les activités commerciales.

Mais d’autres particularités sociales, fiscales et de fonctionnement sont à noter pour l’auto-entrepreneur freelance :

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    vous relevez du régime des travailleurs non-salariés (TNS) au titre de votre couverture sociale ;
  • keyboard_double_arrow_right
    vous n’avez pas besoin de rédiger les statuts de l’entreprise individuelle, ni de constituer un capital social ;
  • keyboard_double_arrow_right
    le freelance en auto-entreprise ne peut pas déduire ses charges de son chiffre d'affaires ;
  • keyboard_double_arrow_right
    par défaut, vous bénéficiez d' une franchise en base de TVA : vous perdez toutefois ce bénéfice au-delà d'un certain seuil de chiffre d'affaires ;
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    le chiffre d'affaires de l'auto-entreprise est soumis à l'impôt sur le revenu, après application d'un abattement forfaitaire (34, 50 ou 71 %) ;
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    sous conditions, le freelance micro-entrepreneur peut opter pour le versement libératoire à la place de l'impôt sur le revenu ;
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    la principale obligation de gestion du freelance auto-entrepreneur est de tenir un livre des recettes (et un registre des achats dans le cas d’une activité commerciale).

En contrepartie de ce régime simplifié, le freelance en auto-entreprise est soumis à des plafonds de chiffre d'affaires. Il perd en effet le bénéfice du régime si son chiffre d'affaires annuel est supérieur pendant deux années de suite à :

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    77 700 € pour une activité libérale : la plupart des activités en freelance relève de cette catégorie d'activité ;
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    77 700 € pour une activité artisanale ;
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    188 700 € pour une activité commerciale.

lightbulb Bon à savoir

Les freelances exercent majoritairement des activités de prestations intellectuelles. Ils relèvent donc généralement de la catégorie des activités libérales : cela inclut les activités libérales à la Cipav et les prestations de services non commerciales.

Lire aussi : Comment créer une auto-entreprise ?

keyboard_arrow_rightL’entreprise individuelle (EI)

La micro-entreprise et l'entreprise individuelle (EI) au régime classique sont deux formes d'entreprise individuelle. Elles partagent donc de nombreuses similitudes : elles ne disposent pas de personnalité morale, le patrimoine professionnel et personnel sont séparés par défaut et l’entrepreneur ne peut disposer que d’une seule entreprise individuelle par exemple. Toutefois, les formalités de fonctionnement de l'EI au régime classique sont plus complexes.

S'il opte pour une entreprise individuelle au régime classique, le freelance a le choix entre deux régimes fiscaux, dont dépendent notamment ses obligations comptables.

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    Le régime réel simplifié : le freelance doit principalement tenir sa trésorerie, évaluer ses stocks et éditer un compte de résultat et un bilan simplifiés. Vous ne devez pas dépasser un certain plafond de chiffre d'affaires pour bénéficier de ce régime.
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    Le régime réel normal : vos obligations sont plus importantes, notamment car vous devez tenir un livre journal et un grand livre, réaliser un inventaire annuel et produire davantage de documents comptables.

D’autres particularités sont à noter pour le freelance en EI :

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    vous relevez du régime des travailleurs non-salariés (TNS) au titre de votre couverture sociale ;
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    vos cotisations sociales représentent environ 45 % de votre revenu d’activité : contrairement à l'auto-entreprise, des cotisations minimales doivent être versées si vous n’avez pas ou peu de revenus pour continuer à bénéficier d'une protection sociale ;
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    vous n’avez pas besoin de statuts ni de capital social ;
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    vous pouvez déduire vos charges de votre chiffre d’affaires, mais vous ne bénéficiez pas de l’abattement forfaitaire ;
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    votre bénéfice imposable est soumis à l’impôt sur le revenu : vous pouvez néanmoins opter pour l'impôt sur les sociétés en demandant à être assimilé à une EURL ;
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    vous êtes automatiquement soumis à la TVA.

Le freelance en entreprise individuelle classique est également soumis à des plafonds de chiffre d’affaires s’il opte pour le régime réel simplifié (aucun plafond pour le régime réel normal), qui sont néanmoins plus importants qu’en micro-entreprise :

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    254 000 € pour une activité libérale ;
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    254 000 € pour une activité artisanale ;
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    840 000 € pour une activité commerciale.

Lire aussi : Entreprise individuelle ou auto-entreprise : que choisir ?

 

keyboard_arrow_rightL'Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

L'Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) est un type de société : elle offre un fonctionnement semblable à une SARL, à la différence qu'elle ne compte qu’un associé unique. À la différence d'une entreprise individuelle (micro-entreprise ou EI), l'EURL dispose d'une personnalité morale : elle est donc distincte de l'entrepreneur.

Contrairement à un entrepreneur individuel, un freelance en EURL peut se rémunérer de deux manières différentes :

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    via un salaire dont il est libre de fixer les modalités (montant, fréquence, etc.) ;
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    via des dividendes versés annuellement (uniquement s’il a opté pour l’impôt sur les sociétés), à condition que la société fasse des bénéfices.

Le freelance en EURL est par défaut imposé au titre de l'impôt sur le revenu. Cette imposition est calculée sur le bénéfice de la société : il correspond au chiffre d'affaires amputé des charges. Le freelance en EURL peut néanmoins être soumis à l'impôt sur les sociétés sur option (à l'exception de sa rémunération qui est obligatoirement soumise à l'impôt sur le revenu). Le taux d'imposition dépend alors du montant du bénéfice :

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    15 % pour la fraction du bénéfice inférieure à 42 500 € ;
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    25 % pour la fraction du bénéfice supérieure à 42 500 €. 

Avant de créer une EURL, le freelance doit également connaître d’autres spécificités de cette forme juridique :

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    vous avez l'obligation de rédiger les statuts de l'EURL et de constituer un capital social (d'un montant minimum d'un euro) ;
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    vous avez l'obligation de vous immatriculer au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ;
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    votre responsabilité est limitée à votre seul patrimoine professionnel : sauf exception, votre patrimoine personnel est donc protégé ;
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    le plus souvent, le freelance en EURL relève du  régime des travailleurs non-salariés (TNS) au titre de sa couverture sociale (sauf s'il n'est pas le gérant) ;
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    vous devez tenir une comptabilité complète (livre-journal, grand livre, bilan comptable, compte de résultat et annexes légales) et faire approuver vos comptes avant de les déposer annuellement au greffe du Tribunal de commerce.

Lire aussi : EURL ou auto-entreprise : que choisir ?

 

keyboard_arrow_rightLa Société par actions simplifiées (SASU)

La Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est une SAS ne comptant qu'un seul associé. Tout comme l'EURL, elle permet au freelance d'exercer son activité sous la forme d'une société. Celle-ci dispose donc d'une personnalité morale distincte de celle de l'entrepreneur.

Par défaut, le freelance en SASU est soumis à l'impôt sur les sociétés. Le taux applicable est de :

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    15 % pour la fraction du bénéfice inférieure à 42 500 € ;
  • keyboard_double_arrow_right
    25 % pour la fraction du bénéfice supérieure à 42 500 €.

Sous certaines conditions, vous pouvez néanmoins opter pour l'impôt sur le revenu. Ce régime d'imposition n'est toutefois applicable que pendant 5 ans et n'est pas renouvelable. Durant cette période, la rémunération du freelance en EURL reste cependant soumise à l'impôt sur le revenu.

Découvrez toutes les autres principales particularités de la SASU pour un travailleur freelance :

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    vous devez rédiger vos statuts et vous constituer un capital social (d'un montant minimal d'un euro) ;
  • keyboard_double_arrow_right
    vous avez l'obligation de vous immatriculer au RCS (Registre du commerce et des sociétés) ;
  • keyboard_double_arrow_right
    vous êtes considéré comme un assimilé salarié : vous bénéficiez donc de la même couverture sociale que les salariés (à l'exception du chômage pour lequel vous ne cotisez pas) ;
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    vous devez tenir une comptabilité complète et faire approuver vos comptes ;
  • keyboard_double_arrow_right
    sous conditions, vous pouvez néanmoins être dispensé de certaines formalités (édition du rapport de gestion annuel, dépôt des comptes au greffe, désignation d'un commissaire aux comptes, etc.).

lightbulb Bon à savoir

Si le freelance souhaite exercer par le biais d’une société, il doit assumer des frais plus conséquents pour la création et la gestion de l’activité qu’en entreprise individuelle. C’est le cas aussi bien en EURL qu’en SASU.

Lire aussi : SASU ou auto-entreprise : que choisir ?

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