Qu’il soit spécialisé en communication, en stratégie commerciale, en recrutement ou encore en ressources humaines, le consultant auto-entrepreneur met son expertise au service des entreprises afin de résoudre leurs problèmes. Selon son secteur d’activité, ce professionnel peut être soumis à des règles spécifiques. Pour y voir plus clair, suivez notre guide pour devenir consultant en auto-entreprise.
Le métier de consultant freelance
keyboard_arrow_rightLe rôle d’un consultant indépendant
Quel que soit son secteur d'activité, le consultant indépendant a pour objectif d'analyser et de résoudre les éventuels problèmes que rencontre l'entreprise. Dans le cadre de ses missions, son rôle pourra notamment être :
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de prendre connaissance de la problématique de l'entreprise ;
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d'analyser la situation actuelle, notamment au moyen d'études ;
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d'élaborer un diagnostic, listant tous les éventuels points d'intervention nécessaires ;
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de proposer des actions opérationnelles afin de résoudre les problèmes identifiés ;
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de définir les modalités de mise en œuvre des actions retenues (caractéristiques, planning, budget, etc.) ;
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de choisir les indicateurs qui permettront de mesurer l'efficacité des moyens déployés ;
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d'accompagner l'entreprise dans la mise en œuvre des solutions retenues.
keyboard_arrow_rightLes domaines d’activité du consultant auto-entrepreneur
Bien que certains domaines spécifiques puissent lui être refusés, le consultant auto-entrepreneur peut intervenir dans de très nombreux secteurs. En voici une liste non exhaustive :
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le recrutement et la formation ;
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l’informatique et la sécurité informatique ;
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l’immobilier (sous conditions) ;
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ou encore la finance et la comptabilité (sous conditions).
Le profil du consultant en auto-entreprise
keyboard_arrow_rightLa personnalité d’un consultant freelance
Avant tout, le consultant indépendant est un expert de son domaine d'activité (informatique, référencement, ingénierie, management, etc.). Mais outre ses compétences techniques, il est aussi essentiel qu'il présente certaines qualités humaines spécifiques.
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Le sens du dialogue : grâce à son expertise, le consultant freelance doit amener ses clients à entreprendre des changements majeurs dans leur façon de travailler (organisation, stratégie, recrutement, gestion des ressources humaines, etc.). Il est donc essentiel d'avoir un excellent relationnel pour faire accepter ces nouvelles méthodologies sans heurt.
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La détermination : pour faire admettre le changement, le consultant doit savoir s'imposer auprès des décideurs et des équipes. Il est donc important d’être dynamique et d’être en mesure de redoubler d’efforts afin que les recommandations soient adoptées par l’entreprise. Cela demande de la persévérance et un calme à toute épreuve.
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L’organisation : en tant qu'indépendant, le consultant gère toutes les dimensions de son intervention. Son organisation et sa polyvalence doivent notamment lui permettre de s'occuper des plannings, de la budgétisation, de la mise en œuvre opérationnelle, de la présentation des recommandations ou encore de l’analyse des résultats.
keyboard_arrow_rightLes cursus pour devenir consultant
Pour la plupart des disciplines (communication, marketing, stratégie, transition écologique, formation, etc.), le consulting n'est pas une activité réglementée : vous n'avez donc aucune obligation de diplôme pour l'exercer.
Dans la pratique, il est toutefois indispensable de combiner un Master 2 et de nombreuses expériences professionnelles pour pouvoir justifier de votre expertise. La ou les spécialisations de votre diplôme vont dépendre de votre champ d'expertise : management, ressources humaines, stratégie d'entreprise, conseil en organisation, etc.
Certains domaines du consulting sont réglementés et sont donc soumis à des formalités spécifiques, notamment en matière de compétences professionnelles (expertise-comptable, droit, finance, immobilier, etc.). Toutefois, ces activités sont rarement ouvertes au statut d'auto-entrepreneur.
Lire aussi : Les activités autorisées et exclues en auto-entreprise
Les règles pour devenir consultant auto-entrepreneur
keyboard_arrow_rightL’assurance du consultant indépendant
À l’exception de certains domaines réglementés (finance, immobilier, etc.), le consultant en auto-entreprise n’a pas besoin de souscrire d’assurance. En raison de la nature de son activité, certaines garanties sont néanmoins vivement recommandées.
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La protection juridique : l’activité de consulting freelance peut être sujette à des litiges avec les clients, notamment en cas de désaccord sur le résultat. L’assurance de protection juridique permet à l’auto-entrepreneur de bénéficier de conseils dans une telle situation et peut également prendre en charge ses éventuels frais judiciaires.
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La RC Pro : s’il est amené à se déplacer dans les locaux de ses clients, le consultant indépendant a tout intérêt à souscrire
une assurance de responsabilité civile professionnelle. Celle-ci le couvre pour les dommages matériels et physiques qu’il pourrait causer dans le cadre de son activité.
keyboard_arrow_rightL’offre du consultant en auto-entreprise
Pour le consultant auto-entrepreneur, le plus important est de soigner son positionnement et de bien définir son expertise. L'enjeu est double : vous appuyer sur les compétences dont vous disposez et répondre aux demandes du marché. Pour y parvenir, plusieurs solutions sont envisageables :
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réaliser un bilan de compétences pour évaluer vos savoir-faire ;
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effectuer une étude de marché afin de connaître les besoins du secteur ;
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analyser la concurrence afin de déterminer la pratique des concurrents et leur concentration ;
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suivre des formations complémentaires pour étoffer votre offre.
La question de votre tarif journalier est également essentielle. Votre prix doit en effet refléter votre niveau d'expertise, être en accord avec les possibilités des clients et vous permettre de vivre de votre activité. Pour cela, il faut d'ailleurs avoir conscience qu'un consultant auto-entrepreneur va rarement facturer plus de 100 à 150 journées par an. Enfin, définissez la bonne stratégie de facturation :
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la régie, prévoyant une facturation des honoraires selon le temps passé ;
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le forfait, prévoyant un tarif forfaitaire pour la mission ;
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l'intéressement, prévoyant une rémunération fixe et une rémunération variable en fonction des résultats.
keyboard_arrow_rightLa prospection du consultant freelance
Aussi fastidieux que cela puisse être, la prospection est une part importante du travail de consultant indépendant, tout particulièrement au lancement de son activité. En moyenne, on estime qu'il doit consacrer entre 20 et 40 % de son temps à la recherche de clients et à l'entretien de son réseau. Pour optimiser vos démarches, plusieurs solutions s'offrent à vous :
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utilisez des techniques commerciales directes (e-mailing, relance téléphonique, télémarketing, etc.) ;
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demandez des recommandations auprès de vos anciens clients ;
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faites-vous connaître des prescripteurs (fédérations professionnelles, CCI, CMA, etc.) ;
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soignez votre visibilité web (site Internet, page LinkedIn, etc.) ;
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participez à des événements professionnels (colloques, salons, etc.).
keyboard_arrow_rightLe régime de l’auto-entreprise pour le consultant
Pour le consultant indépendant, le statut d’auto-entrepreneur se montre relativement souple. Malgré tout, un certain nombre de règles sont à suivre.
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Déclarez votre début d’activité : le consultant doit obligatoirement créer son auto-entreprise en ligne avant de débuter son activité. Cette démarche peut notamment être réalisée sur
le guichet unique e-Procédures et demande de choisir la périodicité de déclaration du chiffre d’affaires (mensuelle ou trimestrielle).
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Déclarez votre chiffre d’affaires : vous devez déclarer vos revenus tous les mois ou tous les 3 mois sur l’URSSAF, y compris si vous n’avez rien gagné sur la période (déclarez « 0 € » dans ce cas). Le chiffre d’affaires déclaré correspond à vos encaissements sur la période et non aux sommes facturées ou à votre seul bénéfice. Son métier étant de nature libérale, le consultant auto-entrepreneur ne doit d’ailleurs pas avoir un chiffre d’affaires supérieur à 77 700 € par an.
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Payez vos charges : dans le mois qui suit l’échéance de déclaration de vos revenus, vous devez vous acquitter de vos cotisations sociales. Elles représentent 21,1 % de votre chiffre d’affaires (21,2 % à la Cipav). Si
l’auto-entrepreneur bénéficie de l’Acre, ce taux est de 10,6 % durant sa première année d’exercice (12,1 % à la Cipav).
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Suivez votre comptabilité : à la création de votre activité de consulting indépendant, il est conseillé d’ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité. Cette démarche étant obligatoire dès que votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant 2 années de suite, autant prendre de l’avance. N’oubliez pas non plus que vous devez consigner tous vos encaissements au sein d’un livre de recettes.
keyboard_arrow_rightNos conseils pour faire du consulting en auto-entreprise
L’activité de consultant indépendant est considérée comme un marché de niche et doit, en outre, faire face à la concurrence des cabinets. Raison pour laquelle plusieurs bonnes pratiques sont à adopter pour mettre toutes les chances de votre côté :
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développez une expertise spécifique afin de vous démarquer, notamment en suivant des formations et/ou en ayant plusieurs spécialisations complémentaires (le digital et la finance par exemple) ;
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revendiquez votre expertise en publiant du contenu consacré à votre cœur de métier, et ce, via un blog personnel ou des revues professionnelles ;
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élargissez votre offre commerciale en proposant, par exemple, de la formation ou du coaching ;
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réalisez une veille quotidienne afin de suivre les évolutions de votre secteur et d’apporter une valeur ajoutée à vos clients (réglementation, tendances, nouveaux outils, etc.) ;
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rapprochez-vous d’autres consultants ayant une expertise complémentaire à la vôtre afin d’intervenir au sein des entreprises en « team » et, ainsi, proposer une offre plus complète.
Le consultant auto-entrepreneur en résumé
Retrouvez toutes les informations essentielles sur le métier de consultant freelance en auto-entreprise :
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sauf exception, la profession n'est pas réglementée et n'exige donc pas de diplôme ;
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un niveau Master 2 et de nombreuses expériences sont toutefois bien souvent indispensables ;
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votre activité dépend de l’URSSAF ;
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votre code APE est 70.22Z – Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion ;
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votre chiffre d’affaires annuel est plafonné à 77 700 € ;
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votre taux de cotisations sociales est de 21,1 % (21,2 % à la Cipav) ;
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avec l'Acre, votre taux de cotisations sociales est de 10,6 % durant la première année (12,1 % à la Cipav) ;
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vos revenus sont imposés au titre des Bénéfices non commerciaux (BNC) ;
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votre tarif journalier moyen varie entre 300 et 700 € selon votre expérience et votre spécialité.
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