Vous avez une première expérience dans la restauration et vous aimez cuisiner pour les autres ? Le traiteur reste un métier d’avenir et de passion. Les consommateurs s’orientent de plus en plus vers une demande de fait maison et d’expériences culinaires inédites. Si vous avez des idées et une cuisine originale et saine à proposer, pourquoi ne pas vous lancer dans les activités de traiteur ? Nous vous livrons dans cet article les clés pour bien vous lancer dans votre nouvelle profession.
Le traiteur fait partie de l’un des cinq segments de la restauration commerciale. Il intervient pour les entreprises ou pour les particuliers. Le traiteur prépare et livre, ou met à disposition des repas et plats préparés.
Il existe plusieurs types de traiteurs :
Pour lancer son affaire, deux possibilités existent :
Le secteur est très concurrentiel, et demande des investissements en matériel. Il est donc préférable de travailler son projet en amont et de faire une étude de marché avant de se lancer.
Les principaux concurrents sont la grande distribution, et les commerces de bouches.
Les axes de développement se situent dans la vente de plats frais, avec une provenance locale des produits.
Le traiteur doit en permanence focaliser son attention sur l’hygiène, pierre de voûte de sa profession :
Un autre point d’attention réside dans la disponibilité de fonds propres : ceux-ci doivent représenter au moins 30 % du montant de certains matériels, notamment le camion de transport.
Enfin, si le traiteur fait face à une concurrence accrue, il doit faire attention à conserver une marge bénéficiaire pour ne pas diminuer sa rentabilité.
Les locaux d’un traiteur sont tenus de respecter le règlement (CE) n° 852/2004, qui impose des règles d’hygiène alimentaire strictes pour préserver la sécurité des denrées, et ce de la production à la consommation.
Vous avez ainsi l’obligation de mettre en place un plan de maîtrise sanitaire (respect des températures de stockage, maintien de la chaîne du froid).
Votre activité doit également faire l’objet d’une déclaration d’activité à la DDPP, la Direction départementale de la protection des populations. Il faut savoir que cet organisme veille à réaliser de fréquentes inspections sanitaires.
De nombreuses associations mais aussi syndicats, fédérations et instituts représentent les différents domaines du monde de l’alimentation (porc, œufs, brasseurs, traiteurs, aviculture, glaciers…). Ils éditent des guides de bonnes pratiques d’hygiène pour chacun, en conformité avec les principes de la HACCP. Pour la catégorie traiteur, l’ancien syndicat des traiteurs frais (Synafap) plus celui d’autres secteurs du frais sont devenus l’ETF (Entreprises du traiteur frais) qui regroupe 62 entreprises pour développer le marché.
Et si vous vous destinez à être traiteur ambulant hors de la commune où vous résidez, il vous faudra alors demander une carte professionnelle de commerce ambulant auprès de votre CFE. Cette carte est valable pendant quatre années.
À noter
Pour pouvoir se lancer, Il faut être titulaire d’un CAP ou d’un BEP dans la restauration, ou bien avoir une expérience de trois années dans ce domaine.
Certains diplômes de niveau V, IV et III dispensent du CAP, notamment le BEP restauration option cuisine, ou le BP restaurant, ou encore le BTS hôtellerie, restauration.
De plus, vous devez suivre une formation obligatoire de 14 heures HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point). Elle a pour objectif d’acquérir les connaissances nécessaires en matière d’hygiène alimentaire (prévention des risques biologiques, chimiques et physiques). Elle s’impose dès lors que vous vendez vos produits dans une structure mobile, ou si vous mettez des tables à disposition. Elle ne concerne cependant pas les chefs à domicile.
Vous serez dispensé de la HACCP si vous avez la faculté de justifier de trois années d’expérience professionnelle en qualité de gestionnaire ou exploitant dans la restauration.
Bon à savoir
Le métier de traiteur tourne autour de deux pôles indissociables : la cuisine et la relation client, c’est-à-dire :
Une bonne connaissance en gestion de l’entreprise est également un facteur capital de succès, car ce secteur nécessite des investissements, une maîtrise des stocks, ainsi qu’un suivi rigoureux de la rentabilité.
Le traiteur a besoin de matériel pour son activité. Que ce soient les machines, le véhicule de transport ou de vente, ainsi que le local, vous devez les assurer. Pour cela, les assurances suivantes restent incontournables :
Outre les réglementations spécifiques en matière d’hygiène, l’auto-entrepreneur devra respecter quelques règles simples pour conserver le bénéfice de son statut de micro-entreprise :
Une fois que vous êtes en règle au niveau formation, administratif et hygiène, il vous restera à développer la partie commerciale de votre métier. Votre visibilité sera votre meilleur atout pour réussir. Pour cela, vous pouvez :
Ces informations vont vous faciliter votre déclaration d’activité :
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