Le chauffeur Uber auto-entrepreneur
Bien que la plateforme recommande d’exercer en SASU, vous avez le droit de devenir chauffeur Uber avec le statut d’auto-entrepreneur. Pour cela, vous devez à la fois respecter la réglementation encadrant les VTC (expérience de permis, examen VTC, contrôle technique, interdiction de maraude, etc.) et les exigences de Uber (interdiction progressive des véhicules diesel, etc.).
En quoi consiste le métier de chauffeur Uber ?
Un conducteur de VTC
En tant que chauffeur Uber indépendant, vous relevez de la catégorie des conducteurs de VTC : voiture de transport avec chauffeur. Votre activité consiste principalement à transporter des passagers, en contrepartie d'une rémunération définie à l'avance. Tout comme un chauffeur Bolt par exemple, le conducteur Uber a donc plusieurs missions au quotidien :
- suivre les demandes de courses grâce à l'application mobile mise à disposition par la plateforme ;
- contacter les clients en cas de problème ou de difficulté pour les trouver ;
- transporter les clients d'un point A à un point B ;
- répondre aux besoins annexes des clients (faire la conversation, proposer des bouteilles d'eau, conseiller des lieux touristiques, etc.) ;
- rester à proximité des lieux d'attraction pour optimiser ses chances d'avoir des courses (centre-ville, aéroport, gare, etc.).
Lire aussi : Comment devenir chauffeur VTC en auto-entreprise ?
Les différences entre chauffeur Uber et taxi
Pour les clients, le conducteur VTC constitue une alternative au taxi pour réaliser un trajet en voiture. Toutefois, il est important de savoir que votre activité de chauffeur Uber se distingue de celle d'un conducteur de taxi sur de nombreux points :
- vos tarifs sont fixés librement par Uber, alors qu'ils sont réglementés pour les taxis ;
- le prix d'une course est connu à l'avance avec Uber, tandis qu'il est communiqué à l'issue du trajet avec un taxi (à l'exception de certains déplacements forfaitaires) ;
- vous pouvez uniquement réaliser les courses réservées via l'application, alors qu'un taxi peut accepter une course à la volée ;
- vous ne pouvez pas stationner sur la voie publique ni faire de maraude dans l'attente d'un client, alors que les taxis disposent de ce droit.
Bon à savoir
Lire aussi : Peut-on devenir chauffeur de taxi en auto-entreprise ?
Qui peut devenir chauffeur Uber ?
Les conditions pour être conducteur VTC
Avant de postuler pour devenir chauffeur Uber, vous devez vérifier que vous remplissez les conditions pour être conducteur de VTC. Si vous n'avez jamais exercé cette activité par le passé, les trois conditions suivantes doivent être réunies :
- avoir le permis de conduire depuis au moins 3 ans (2 ans si vous avez fait la conduite accompagnée) : le permis B pour les VTC et le permis A pour les VMDTR (taxi-moto) ;
- ne pas avoir fait l'objet de certaines condamnations mentionnées sur le bulletin 2 de votre casier judiciaire (délit ayant entraîné un retrait de 6 points, conduite sans permis, conduite après une annulation de permis, etc.) ;
- avoir obtenu un avis médical positif à l'issue d'un contrôle réalisé par un médecin agréé, vous ayant délivré le formulaire Cerfa 14880.
Bon à savoir
La réussite à l’examen de chauffeur VTC
Pour pouvoir devenir chauffeur Uber indépendant, notamment avec le statut d'auto-entrepreneur, vous devez réussir un examen VTC organisé par la CMA (Chambre de métiers et de l'artisanat) de votre région de domiciliation : son coût est d'environ 200 €. Il est constitué de deux épreuves.
- Un test de connaissances portant notamment sur la gestion d'entreprise, la comptabilité, la réglementation, la sécurité routière et la maîtrise du français et de l'anglais.
- Un test de conduite de 20 minutes, à l'issue duquel l'examinateur vous interroge sur votre connaissance du territoire parcouru (particularités touristiques, géographiques, etc.) et sur votre capacité à accueillir un client.
Pour maximiser vos chances de réussite, vous avez la possibilité de suivre une formation pour vous préparer à l'examen VTC. Selon les centres de formation, celle-ci peut durer entre 50 et 300 heures et coûter entre 400 et 3 000 €. Vous pouvez d'ailleurs bénéficier de différentes aides pour la financer.
Lire aussi : Quelles sont les aides à la formation en auto-entreprise ?
Les véhicules autorisés sur Uber
Pour devenir chauffeur Uber, vous devez disposer d'un véhicule dont les caractéristiques respectent la réglementation VTC.
- Voiture VTC : votre véhicule doit compter entre 4 et 9 places (incluant celle du chauffeur), avoir moins de 7 ans (sauf vous pour les véhicules de collection), disposer d'au moins 4 portes, avoir une puissance supérieure à 84 kW et des dimensions minimales de 4,5 mètres de longueur et 1,7 mètre de largeur. Ces critères ne s'appliquent toutefois pas aux véhicules électriques et hybrides.
- Taxi-moto VMDTR : votre véhicule doit avoir moins de 5 ans et une puissance minimale de 40 kW.
Votre véhicule doit aussi respecter les critères Uber, variables selon sa catégorie (berline, van, etc.) car différents types de véhicules sont interdits par la plateforme. À titre d'exemple, sont autorisés au 1er janvier 2025 (à condition de respecter la réglementation VTC) :
- tous les véhicules électriques et hybrides essence ;
- les véhicules utilisant certains carburants alternatifs (superéthanol, hydrogène, etc.) ;
- les véhicules essence figurant dans la liste des modèles de la section UberX ;
- les véhicules diesel et hybrides diesel éligibles aux gammes Berline, Van et Access.
Bon à savoir
Comment créer une auto-entreprise pour être chauffeur Uber ?
1. Créer un compte chauffeur sur Uber
Vous devez tout d’abord vous créer un compte de chauffeur sur Uber. La démarche doit être réalisée en ligne et ne prend que quelques minutes. Suite à votre inscription, la plateforme vous accompagne dans les étapes vous permettant de devenir conducteur VTC professionnel (obtention de la carte VTC, création de votre entreprise, choix d'un véhicule, etc.).
Suite à quoi, vous devez prendre rendez-vous au sein d'un espace d'accueil partenaire de Uber. Cette rencontre est l'occasion d'échanger avec un expert afin de simplifier vos démarches et de vérifier que vous pouvez devenir chauffeur VTC pour la plateforme.
2. Obtenir la carte professionnelle VTC
Il vous faut ensuite obtenir votre carte professionnelle, à condition d'avoir réussi l'examen VTC. Pour cela, vous devez faire votre demande à la préfecture de votre département et transmettre la copie de plusieurs justificatifs :
- votre carte d'identité ou votre passeport ;
- votre permis de conduire ;
- votre attestation de réussite à l'examen VTC ;
- un avis médical positif délivré par un médecin agréé : il s'agit du Cerfa 14880 ;
- 2 photos récentes.
La carte professionnelle VTC coûte environ 60 € et est valable pendant 5 ans. Vous devez la mettre sur le pare-brise de votre véhicule.
Bon à savoir
3. Déclarer votre début d'activité de chauffeur VTC
Une fois ces étapes réalisées, vous pouvez créer votre auto-entreprise de chauffeur VTC sur le guichet unique des formalités des entreprises : le portail e-Procédures. Suivez les étapes suivantes pour choisir le statut de micro-entrepreneur pour votre activité :
- vous connecter via France Connect ou en vous créant un compte sur e-Procédures ;
- cliquer sur « Créer une entreprise » dans la rubrique « Création d'entreprise » ;
- choisir « Entrepreneur individuel » à la question « Quelle est la forme de l'entreprise que vous souhaitez créer ? » ;
- cocher la case « Oui » à la question « Souhaitez-vous opter pour le statut micro entrepreneur ? ».
Vous pouvez alors renseigner les différentes rubriques du formulaire (identité de votre entreprise, identité de l'entrepreneur, options fiscales, etc.). C'est dans la rubrique « Établissements » que vous pourrez sélectionner le métier de chauffeur VTC. Pour cela, cliquez sur les menus déroulants suivants :
- « Activités de services » ;
- « Transport, Fret, Entreposage » ;
- « Taxis ».
Bon à savoir
Lire aussi : Comment créer une micro-entreprise ?
4. Vous immatriculer à la TVA
Le statut de micro-entrepreneur vous permet de bénéficier de la franchise en base de TVA dès lors que vous ne dépassez pas les seuils de chiffre d’affaires en vigueur. En théorie, vous n’avez donc pas besoin d’obtenir un numéro de TVA. Toutefois, ce principe ne s'applique pas si vous devenez chauffeur Uber. Pourquoi ? Tout simplement car Uber est domicilié dans un autre État membre de l'Union européenne, vous imposant a minima de disposer d'un numéro de TVA intracommunautaire.
Pour travailler pour Uber, vous avez donc plusieurs possibilités :
- demander un numéro de TVA intracommunautaire si votre chiffre d'affaires est inférieur au seuil en vigueur, à savoir 37 500 € en 2025 ;
- demander un numéro de TVA « classique », y compris si votre chiffre d'affaires est inférieur au seuil.
Cette démarche peut être réalisée lors de votre de déclaration de début d’activité ou par la suite auprès de votre Service des impôts des entreprises (SIE).
Lire aussi : Comment fonctionne la TVA en auto-entreprise ?
5. Assurer votre activité de conducteur VTC
En tant que chauffeur Uber en auto-entreprise, vous avez également l'obligation de souscrire deux contrats d'assurance spécifiques. Notez d’ailleurs que Uber peut vous proposer des offres d'assurances avantageuses par le biais de ses partenaires.
- Une assurance de responsabilité civile professionnelle : la RC Pro vise à couvrir les dommages que vous pourriez causer involontairement aux tiers dans le cadre de votre activité, notamment si vous endommagez les bagages d'un passager par exemple.
- Une assurance auto professionnelle : vous devez a minima souscrire une assurance au tiers couvrant votre responsabilité civile pour le transport de personnes à titre onéreux. Cette garantie couvre les dommages que vous pourriez causer à des tiers avec votre véhicule, notamment si vous accrochez un autre véhicule par exemple.
Lire aussi : Quelles assurance souscrire en auto-entreprise ?
6. Vous enregistrer au registre VTC
En tant que conducteur Uber indépendant, vous avez l'obligation de vous inscrire sur le registre des VTC. Cette démarche doit être réalisée sur le Registre des exploitants de VTC et coûte 170 €. Lors de votre première inscription, vous devez fournir les justificatifs suivants :
- une attestation d'assurance RC Pro ;
- un justificatif d'immatriculation de votre micro-entreprise : un extrait K ou votre numéro Siren ;
- une copie de la carte grise de votre véhicule ;
- une copie de votre carte professionnelle VTC.
En plus de ces documents, vous devez fournir :
- un justificatif d'une garantie financière de 1 500 € pour votre véhicule (extrait d'un compte bloqué par exemple) ;
- ou une preuve de la propriété ou de la location du véhicule.
7. Commander la signalétique VTC pour votre véhicule
Avant de pouvoir accepter des courses pour Uber, vous devez obtenir une signalétique VTC : il s'agit d'une vignette rouge autocollante, dont le coût est de 35 €. Vous pouvez en faire la demande sur le Registre des exploitants de VTC (REVTC). Une vignette temporaire, valable pendant 30 jours, vous sera fourni dans l’attente du macaron définitif.
La vignette doit être placée sur le pare-brise du véhicule, à l'avant et à l'arrière. Elle comporte deux informations spécifiques, à savoir :
- votre numéro d'inscription au registre VTC ;
- le numéro d'immatriculation du véhicule.
8. Respecter vos obligations de chauffeur auto-entrepreneur
Comme tous les micro-entrepreneurs, le chauffeur VTC – pour Uber ou pour toute autre plateforme – doit se plier aux exigences du régime micro.
- Déclarer son chiffre d’affaires : tous les mois ou trimestres, vous devez déclarer le chiffre d’affaires que vous avez encaissé sur le site ou l’application Auto-Entrepreneur de l’Urssaf.
- Payer vos cotisations : à l’issue de la déclaration de votre chiffre d’affaires, vous devez vous acquitter de vos charges sociales selon la même périodicité et sur le même support.
- Suivre vos encaissements : vous avez l’obligation de tenir un livre des recettes, au sein duquel vous devez consigner tous les paiements reçus par vos clients, à savoir Uber la plupart du temps.
- Ouvrir un compte en banque : vous devez ouvrir un compte bancaire pour votre auto-entreprise de VTC dès lors que votre chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 € pendant deux années consécutives. Il est donc recommandé de le faire lors de la création de votre activité.
- Déclarer aux impôts : lors de votre déclaration annuelle de revenus, vous devez déclarer aux impôts le chiffre d’affaires réalisé en année N-1. Pour cela, il vous faut joindre le formulaire annexe 2042 C Pro.
Lire aussi : Quelles sont les obligations du micro-entreprise ?
9. Respecter la réglementation VTC
Au quotidien, le chauffeur Uber doit également se plier à la réglementation entourant l’activité de VTC.
- Accepter uniquement les courses réservées : vous avez l'interdiction de stationner sur la voie publique, de réaliser de la maraude et d'accepter des courses à la volée. Seules les courses réservées à l'avance, par le biais de Uber par exemple, vous sont autorisées.
- Renouveler vos autorisations : vous devez renouveler votre carte professionnelle et votre inscription au registre VTC tous les 5 ans pour pouvoir continuer à exercer le métier de conducteur VTC.
- Vous former : tous les 5 ans, vous devez impérativement suivre un stage de formation continue d'une durée de 2 jours au sein d'un centre agréé. Cette démarche est nécessaire pour pouvoir renouveler votre licence professionnelle.
- Passer le contrôle technique : en tant que chauffeur VTC, votre véhicule doit passer au contrôle technique tous les ans. Cette démarche est à réaliser de votre propre initiative car aucun rappel ne vous sera adressé.
- Renouveler votre véhicule : si vous disposez d'une voiture thermique, vous avez l'obligation d'en changer et d'utiliser un modèle neuf tous les 7 ans au maximum (cela ne s'applique pas aux voitures électriques et hybrides). Ce renouvellement doit être réalisé tous les 5 ans si vous utilisez un taxi-moto (VMDTR).
Conducteur VTC pour Uber : quelles particularités ?
L’utilisation de l’application Uber
L'application Uber Driver est disponible sur iOS et Android. Elle vous offre de nombreuses fonctionnalités :
- passer en ligne en appuyant sur « Go » pour être disponible pour des courses ;
- accepter des demandes de courses dans votre zone, notamment en fonction du montant des revenus ;
- suivre l'itinéraire étape par étape pour trouver votre client et vous rendre à sa destination ;
- suivre vos revenus quotidiens et hebdomadaires, ainsi que le montant gagné après chaque course ;
- apprendre à utiliser l'application grâce à des conseils et des vidéos explicatives.
Bon à savoir
Le paiement des courses par Uber
Vos revenus sont versés sur votre compte bancaire de manière hebdomadaire par Uber. Pour chaque course, la plateforme tient compte de plusieurs facteurs pour déterminer le montant qui vous revient :
- le prix standard de la course ;
- le prix minimal de la course, qui peut varier selon les villes ;
- les frais de services que vous devez à Uber pour l'usage de l'application et l'assistance client ;
- la tarification dynamique qui tient compte des périodes et des zones de forte demande ;
- les pourboires versés par vos clients.
La réglementation prévoit que le revenu minimal par course soit de 9 €, déduction faite des éventuels frais de commission perçus par la plateforme. De plus, la plateforme doit rémunérer les chauffeurs à hauteur d'au moins 30 € par heure travaillée et 1 € par kilomètre parcouru lors d'une course. Cette règle s’applique à Uber comme à toutes les autres plateformes : Bolt, Heetch, LeCab, etc.
Les gammes de courses avec Uber
Les chauffeurs Uber ont accès à différents services, notamment en fonction de la nature de leur véhicule et de leur notation. Pour rappel, les véhicules diesel et hybrides diesel ont uniquement accès aux gammes Berline, Van et Access.
- UberX : cette gamme est ouverte à tous les chauffeurs VTC. C'est aussi le cas de sa déclinaison pour les courses partagées, à savoir UberX Share.
- Green : cette gamme est réservée aux chauffeurs utilisant un véhicule 100 % électrique, sauf à Paris où certains véhicules hybrides sont encore autorisés.
- Comfort : ce service est accessible aux conducteurs ayant réalisé au moins 50 courses et obtenu une note moyenne d'au moins 4,85. Un véhicule milieu ou haut de gamme est également requis.
- UberXL : disponible uniquement dans certaines villes (Lyon, Marseille, Toulouse, etc.), ce service est réservé aux véhicules avec au moins 7 places, pouvant accueillir jusqu'à 6 passagers sans bagage ou 4 passagers avec bagages.
- Berline : cette gamme est accessible aux chauffeurs qui ont réalisé au moins 50 courses, obtenu une note d'au moins 4,85, disposant d'un véhicule avec intérieur cuir et souhaitant proposer un service haut de gamme.
- Van : vous devez disposer d'un van haut de gamme, avoir réalisé au moins 50 courses et obtenu une note supérieure à 4,75 pour accéder à ce service. Il n'est disponible qu'à Paris et sur la Côte d'Azur.
- Access : disponible uniquement à Paris, cette gamme est réservée aux véhicules accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR). Vous devez également avoir obtenu une certification de formation TPMR.
- Uber Moto : ce service est réservé aux taxis-motos qui disposent d'une carte professionnelle VMDTR. Il est uniquement disponible à Paris.
Quelle fiscalité pour le chauffeur Uber en auto-entreprise ?
L’activité de chauffeur VTC pour Uber est de nature artisanale. Découvrez tout ce que cela implique si vous l’exercez sous le régime de la micro-entreprise.
- Votre CFE : votre Centre de formalités des entreprises (CFE) est la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA).
- Votre organisme social : vous dépendez de la Sécurité sociale des indépendants (SSI) au titre de votre couverture sociale.
- Vos cotisations : vos charges sociales représentent 21,2 % de votre chiffre d’affaires car vous réalisez une prestation de services artisanales. Ce taux est de 10,6 % durant votre première année d’activité si vous bénéficiez de l’Acre.
- Vos plafonds : votre chiffre d’affaires est plafonné à 77 700 € par an. Vous sortez du régime de l’auto-entreprise si vous le dépassez pendant deux années de suite. Vous bénéficiez de la franchise en base de TVA jusqu’à 37 500 €.
- Votre versement libératoire : si vous demandez cette option, un taux de 1,7 % s’applique sur votre chiffre d’affaires. Le versement libératoire permet de vous acquitter de votre impôt sur le revenu sur la base de votre chiffre d’affaires.
Le chauffeur Uber micro-entrepreneur en bref
Vous souhaitez exercer le métier de chauffeur Uber avec le statut d’auto-entrepreneur ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir avant de vous lancer.
- Votre activité est soumise à la réglementation VTC et à ses obligations : ne pas réaliser de maraude, accepter uniquement les courses réservées, ne pas stationner sur la voie publique, etc.
- Vous devez respecter plusieurs prérequis pour devenir chauffeur Uber : passer l’examen VTC, avoir votre carte professionnelle, être inscrit sur le registre VTC, etc.
- Vous avez l’obligation de disposer d’ une assurance auto et RC Pro.
- Les véhicules électriques et hybrides essence sont privilégiés par Uber : les véhicules diesel et hybride diesel sont progressivement bannis.
- Vous exercez une activité artisanale et vous dépendez de la CMA (Chambre de métiers et de l’artisanat).
- Votre code APE est 49.32Z - Transports de voyageurs par taxis.
- Votre plafond de chiffre d’affaires est de 77 700 € par an.
- Vos cotisations sociales représentent 21,2 % de votre chiffre d’affaires (10,6 % avec l’Acre).
- Votre versement libératoire est de 1,7 %.
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