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Le régime de la micro-entreprise permet de profiter de formalités allégées. Malgré tout, l’auto-entrepreneur
est soumis à plusieurs obligations légales, comptables et administratives. Déclaration
d’activité, respect des plafonds, déclaration de chiffre d’affaires et de TVA, gestion comptable ou
encore paiement des cotisations : découvrez toutes les règles à respecter.
1. La création de la micro-entreprise
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La déclaration de début d’activité
Votre toute première obligation est de déclarer la création de votre auto-entreprise. Cette démarche
doit obligatoirement être réalisée en ligne. Pour cela, vous pouvez notamment utiliser :
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le portail e-Procédures de l’INPI ;
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Auparavant, vous pouviez utiliser d'autres services publics pour créer votre
micro-entreprise selon la nature de votre activité (Guichet Entreprises, Info Greffe, Auto-Entrepreneur
URSSAF, etc.). Depuis le 1er janvier 2023, le portail e-Procédures est l’unique guichet des formalités d’entreprises.
Lors de la déclaration de début d’activité, le futur micro-entrepreneur doit fournir plusieurs
justificatifs et informations, dont :
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un justificatif d'identité (carte d'identité, passeport, etc.) ;
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la nature de l'activité exercée ;
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l'identité du futur entrepreneur (nom, prénom, date de naissance, numéro de Sécurité sociale, etc.) ;
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la domiciliation de la micro-entreprise.
Lire aussi :
Comment créer une auto-entreprise ?
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L’immatriculation de l’auto-entrepreneur
Suite à la déclaration de début d’activité,
les auto-entrepreneurs sont automatiquement immatriculés au RNE
(Registre national des entreprises), quelle que soit la nature de votre activité.
Lors de cette déclaration, les auto-entrepreneurs commerçants doivent également s'immatriculer au
RCS (Registre du
commerce et des sociétés).
Vous pouvez toutefois réaliser cette immatriculation entre le mois qui précède et
celui qui suit le début d'activité. Pour cela, les justificatifs suivants sont demandés :
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un justificatif de domicile ;
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une déclaration sur l'honneur de non interdiction d’exercer une activité commerciale.
Quant aux micro-entreprises ayant une activité libérale ou artisanale, elles n’ont aucune autre demande
d’immatriculation à réaliser.
Auparavant, les auto-entreprises artisanales avaient l’obligation de s’immatriculer au RM (Répertoire des métiers). Depuis la suppression de ce registre, cette formalité n’est plus nécessaire.
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La domiciliation de l’auto-entreprise
Lors de votre création d'activité, vous devez également choisir la domiciliation de votre
auto-entreprise : il s'agit de l'adresse administrative de votre établissement, à laquelle vos
interlocuteurs peuvent vous contacter (URSSAF, INSEE, etc.). Vous avez plusieurs possibilités.
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Votre adresse personnelle : vous pouvez tout d'abord domicilier votre activité au sein
de votre propre logement, à condition que le règlement de copropriété, le bailleur ou tout autre
réglementation ne s'y oppose.
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Un local professionnel : vous pouvez aussi domicilier votre activité au sein d'un local
(bureau, magasin, etc.). Cela vous permet de distinguer votre adresse personnelle et professionnelle.
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Une société de domiciliation : vous pouvez opter pour une adresse fournie par un
service de domiciliation, sans pour autant avoir de locaux physiques. Cela vous permet de distinguer vos
adresses, même si vous ne louez pas d’espace professionnel.
Lire aussi :
Comment domicilier une micro-entreprise ?
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La souscription d’une assurance
Certains auto-entrepreneurs ont l’obligation de souscrire une assurance dès la création de leur
entreprise : tout dépend de la nature de l'activité exercée.
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L’assurance RC Pro : l'assurance de responsabilité civile professionnelle est
obligatoire pour la plupart des professions réglementées (construction, santé, sport, transports, etc.).
Elle permet de couvrir les dommages que vous pourriez causer à des tiers dans le cadre de votre
auto-entreprise.
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La garantie décennale : elle est obligatoire pour les métiers du BTP qui interviennent
sur l'ouvrage des bâtiments (électricien, plombier, etc.). Elle couvre les dommages touchant l'ouvrage
pendant 10 ans.
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L’assurance automobile : elle est obligatoire pour tous les micro-entrepreneurs
utilisant un véhicule dans le cadre de leur activité, qu’il s’agisse d’un véhicule professionnel ou
mixte (personnel et professionnel). Elle doit couvrir a minima la responsabilité civile, permettant
d'assurer les dommages causés aux tiers.
Bien que facultatives, de nombreuses autres assurances peuvent s’avérer utiles
dès la création de l’activité (mutuelle, assurance multirisques, protection juridique, etc.).
Lire aussi :
Les assurances des auto-entrepreneurs
2. La comptabilité du micro-entrepreneur
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Le suivi des encaissements et des dépenses
Quelle que soit son activité, l’auto-entrepreneur a l'obligation de tenir un livre des recettes
: il sert à suivre tous les paiements réalisés par les clients. Pouvant être au format papier ou numérique, ce
document répond à plusieurs règles.
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Présenter toutes les informations obligatoires : le livre de recettes doit présenter
tous les renseignements relatifs aux encaissements. Cela inclut notamment le montant du paiement, la
date, le nom du client ou encore la référence de la facture correspondante.
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Être tenu chronologiquement : tous les paiements notés dans le livre de recettes
doivent l’être de manière chronologique. Il est donc recommandé de le tenir au jour le jour.
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Ne pas être modifié : les informations inscrites sur le livre de recettes ne doivent
pas pouvoir être modifiées. Le document ne doit pas non plus comporter de ratures.
Les auto-entrepreneurs commerçants ont aussi l'obligation de tenir un registre des achats : il
sert à suivre toutes les dépenses réalisées pour le compte de l'activité. Comportant les mêmes informations que
le livre de recettes, il concerne principalement trois types d'activités :
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l'achat-revente de marchandises, d'objets et de denrées ;
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la fourniture de logement ;
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la restauration sur place ou à emporter.
Lire aussi :
Comment tenir un livre de recettes ?
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L’ouverture d’un compte bancaire
Seuls certains micro-entrepreneurs ont l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à leur
activité : cela concerne ceux dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 € pendant 2 années de suite. À
compter de ce dépassement, vous disposez de 12 mois pour disposer d'un compte en banque pour votre
micro-entreprise.
Quelle que soit la nature de votre activité, vous avez plusieurs solutions pour ouvrir un compte en banque.
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Un second compte courant : vous pouvez tout d'abord ouvrir un deuxième compte en
banque, celui-ci étant dédié à votre auto-entreprise. Pourquoi ? Tout simplement car il n'est pas
obligatoire d'avoir un compte bancaire professionnel, contrairement aux entreprises « classiques ».
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Un compte professionnel : vous pouvez aussi choisir un compte bancaire dédié aux
professionnels, notamment pour bénéficier de produits et services spécifiques (terminal de paiement,
assurance RC Pro, etc.) ou encore pour être accompagné par un conseiller professionnel.
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Un compte spécialisé : vous pouvez choisir une solution dédiée aux seuls
micro-entrepreneurs, notamment auprès de certaines banques en ligne. Le plus souvent, vous profitez
ainsi d’un service spécialement conçu pour la nature de votre activité.
Depuis le 15 mai 2022, l’intitulé de votre compte bancaire doit obligatoirement
comporter la mention « Entrepreneur individuel » ou « EI ». Elle doit précéder ou suivre votre raison sociale, à
savoir votre prénom et votre nom.
Lire aussi :
Compte bancaire : quelle réglementation pour les auto-entrepreneurs ?
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L’édition de factures
Comme la plupart des professionnels, les auto-entrepreneurs ont l’obligation de délivrer une facture à
leurs clients pour chaque prestation réalisée (sauf exceptions). Cela concerne tout
particulièrement les activités suivantes :
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les prestations de services pour les particuliers (parfois facultatif) ;
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les prestations de services entre professionnels ;
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la vente de marchandises entre professionnels ;
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les ventes à distance réalisées pour un acheteur particulier.
La facturation de la micro-entreprise répond à certaines règles spécifiques.
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Les mentions obligatoires : la facture doit obligatoirement présenter certains
renseignements, dont l'identité de l'acheteur et du micro-entrepreneur, la date d'émission, le numéro de
facture, le détail de la prestation ou encore le détail du prix.
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Le délai d'émission : la facture peut être éditée dès la fin de la prestation ou de
manière périodique. Dans le second cas, le délai de facturation ne peut pas être supérieur à 1 mois à
compter de la fin de la prestation.
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La période de conservation : toutes les factures de l'auto-entreprise doivent être
conservées pendant au moins 10 ans, au format papier ou électronique. Il est néanmoins recommandé de les
garder indéfiniment, notamment pour pouvoir les présenter en cas de contrôle.
Depuis le 15 mai 2022, vos factures doivent comporter la mention « Entrepreneur
individuel » ou « EI », avant ou après votre nom et votre prénom.
Lire aussi :
Quelles sont les règles de facturation en micro-entreprise ?
3. Le respect des plafonds de chiffre d’affaires
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Les seuils de chiffre d’affaires du régime
En tant que micro-entrepreneur, vous avez l’obligation de respecter les plafonds de chiffre d’affaires
hors taxes, dont le montant dépend de la nature de votre activité :
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77 700 € pour les activités libérales ;
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77 700 € pour les prestations de services artisanales et commerciales ;
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188 700 € pour l'achat-revente de marchandises, objets et denrées ;
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188 700 € pour la fourniture de logement.
Vous perdez le bénéfice du régime de la micro-entreprise si vous dépassez ces
plafonds pendant deux années de suite. Dans cette situation, vous basculez vers le régime réel d'imposition :
déclaration contrôlée pour les revenus BNC (bénéfices non commerciaux) et régime réel simplifié pour les revenus
BIC (bénéfices industriels et commerciaux).
Lire aussi :
Quels sont les plafonds de chiffre d’affaires en auto-entreprise ?
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Les plafonds de chiffre d’affaires pour la TVA
Par défaut, les micro-entrepreneurs sont exemptés de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) : ils ne la facturent pas
à leurs clients et ne la reversent pas à l’État. Vous devez respecter certains seuils pour continuer à
bénéficier de cette franchise.
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Le seuil de base : en dessous de ce plafond, vous êtes exonéré de TVA. Au-dessus, vous
avez l'obligation de déclarer la TVA, sauf si vous ne franchissez pas le seuil majoré pendant 2 années
de suite.
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Le seuil majoré : si vous dépassez ce plafond, vous avez l'obligation d'appliquer la
TVA dès le premier jour du mois de dépassement.
Les seuils de TVA dépendent de la nature de votre activité.
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SEUIL DE BASE |
SEUIL MAJORÉ |
Achat-revente
Fourniture de logement
Restauration
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91 900 €
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101 000 €
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Activités libérales
Prestations de services artisanales et commerciales
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36 800 €
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39 100 €
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Lire aussi :
Comment fonctionne la TVA en auto-entreprise ?
4. La déclaration du chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur
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La déclaration du chiffre d’affaires à l’URSSAF
L’auto-entrepreneur est soumis à une autre obligation au quotidien : déclarer son chiffre d’affaires à
l’URSSAF. Cette déclaration est soumise à certaines règles spécifiques.
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La périodicité : lors de votre déclaration de début d’activité, vous devez choisir une
fréquence de déclaration de votre chiffre d’affaires. Vous pouvez opter pour une périodicité mensuelle
ou trimestrielle.
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Le montant déclaré : votre déclaration correspond à votre chiffre d’affaires hors
taxes. Attention donc à ne pas déclarer uniquement votre bénéfice. Vous devez aussi réaliser une
déclaration si votre chiffre d’affaires est nul sur la période.
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Les modalités de déclaration : votre déclaration de chiffre d'affaires doit
obligatoirement être réalisée par voie dématérialisée. Pour cela, vous pouvez utiliser le site
Auto-Entrepreneur de l'URSSAF ou son application mobile.
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La nature des revenus : lors de votre déclaration, vous devez indiquer votre chiffre
d’affaires dans la case correspondant à la nature de vos revenus. La première case est pour les revenus
libéraux, la seconde pour les prestations de services artisanales et commerciales, la troisième pour
l'achat-revente.
Si vous ne déclarez par votre chiffre d’affaires ou si celui-ci est nul pendant
deux années de suite, vous pouvez être radié du régime de l’auto-entreprise.
Lire aussi :
Comment déclarer son chiffre d’affaires d’auto-entrepreneur ?
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La déclaration de la TVA à l’administration
Si vous avez dépassé les seuils en vigueur, vous avez l’obligation de déclarer la TVA collectée à
l’administration fiscale. Une fois encore, plusieurs règles sont à suivre pour réaliser cette
déclaration.
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Le numéro de TVA : dès que vous êtes soumis à la taxe sur la valeur ajoutée, vous devez
demander un numéro de TVA intracommunautaire à votre SIE (Service des impôts des entreprises).
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Le montant déclaré : vous devez déclarer la TVA que vous avez collectée auprès de vos
clients et la TVA que vous avez payée dans le cadre de votre activité (pour l'achat de matériel par
exemple). La différence est calculée automatiquement et correspond au montant à reverser.
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La périodicité : par défaut, l'auto-entrepreneur doit déclarer la TVA collectée une
seule fois par an, avant le 2e jour ouvré suivant le 1er mai. Il peut aussi opter pour une déclaration
mensuelle s’il le souhaite.
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La déclaration en ligne : votre déclaration de TVA doit être réalisée sur le site des
impôts, par le biais de votre Espace Professionnel. Une fois connecté, vous devez cliquer sur « TVA »,
dans la rubrique « Mes services ».
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Le reversement : à l’issue de votre déclaration, vous devez reverser la TVA à
l’administration. Par défaut, ce reversement se fait via deux acomptes (l’un en juillet, l’autre en
décembre). Dans le cas d’une déclaration mensuelle, vous devez la reverser chaque mois.
Lire aussi :
Comment déclarer la TVA en auto-entreprise ?
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Le paiement des cotisations de la micro-entreprise
À l’issue de la déclaration de chiffre d’affaires, l’auto-entrepreneur doit s’acquitter de ses
cotisations sociales. Leur montant est calculé à partir du chiffre d’affaires et dépend de la
nature de l’activité exercée :
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12,3 % pour l’achat-revente de marchandises, objets et denrées ;
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12,3 % pour la fourniture de logement ;
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21,2 % pour les prestations de services artisanales et commerciales ;
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21,1 % pour les activités libérales relevant de la SSI ;
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21,2 % pour les activités libérales relevant de la Cipav.
Si l’auto-entrepreneur bénéficie de l’Acre (Aide à la création ou à la reprise
d'une entreprise), son taux de cotisations sociales est réduit durant sa première année d’activité.
Le paiement des cotisations sociales s’effectue sur le site Auto-Entrepreneur de l’URSSAF.
Selon
la périodicité de déclaration choisie, il doit intervenir tous les mois ou tous les 3 mois.
Sauf exceptions, les micro-entrepreneurs doivent s'acquitter de la Cotisation
foncière des entreprises (CFE) à la fin de l'année. Le paiement se fait via votre Espace Professionnel sur le
site des impôts.
Lire aussi :
Quelles sont les cotisations des micro-entrepreneurs ?
5. La déclaration de modification ou de fermeture de l’auto-entreprise
Vous devez également déclarer toute modification de la situation de votre auto-entreprise.
Effectuées sur le portail e-Procédures, ces démarches sont nécessaires si :
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vous changez de domicile personnel, y compris si votre auto-entreprise est domiciliée ailleurs ;
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vous changez de nom d'usage, à la suite d'un mariage ou d'un divorce par exemple ;
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la situation de votre conjoint-collaborateur évolue ;
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vous changez la domiciliation de votre micro-entreprise ;
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vous changez ou ajoutez une activité ;
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vous fermez votre auto-entreprise.
Lire aussi :
Comment modifier son auto-entreprise ?