Le chocolatier-confiseur est à la fois un artisan et un commerçant : il fabrique et vend des préparations à base de cacao principalement. Cette activité est soumise à de nombreuses règles, notamment en ce qui concerne le respect des normes sanitaires. Elle est adaptée au statut de micro-entrepreneur, à condition de l’exercer de manière itinérante ou via de la vente à distance. Explications.
En quoi consiste le métier de chocolatier indépendant ?
keyboard_arrow_rightUne profession artisanale et commerciale
Le chocolatier-confiseur est un spécialiste de la fabrication de produits alimentaires à base de cacao, de lait et/ou de sucre. Au quotidien, son métier s’articule autour de trois tâches principales.
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La sélection des matières premières : le métier de chocolatier repose avant tout sur une sélection rigoureuse d'ingrédients (sucre, lait, cacao, épices, fruits, etc.) et de producteurs afin de pouvoir créer des produits de qualité. Il doit d'ailleurs aussi connaître les caractéristiques de ces aliments (résistance au chaud et au froid, malléabilité, etc.). Le chocolatier peut également référencer des produits finis qu'il se contente alors de revendre.
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La création de produits : une grande partie de son temps est consacrée à la création de chocolats et autres friandises (caramels, sucettes, pâtes de fruits, bonbons, etc.). Il se montre créatif pour inventer de nouvelles recettes, tout en maîtrisant l'ensemble des techniques de production (torréfaction, décorticage, cuisson, moulage, nappage, etc.).
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La vente : le chocolatier indépendant doit aussi se consacrer à la commercialisation des produits qu'il a fabriqués, mais aussi à la vente des éventuels produits finis qu'il référence. Il doit donc avoir des compétences en matière de gestion et de marketing.
Selon les chiffres clés du secteur du Syndicat du Chocolat, les chocolatiers tricolores produisent plus de 73 000 tonnes de chocolat par an. Bien que les Français soient de grands consommateurs, ils mangent en moyenne 13,2 kg de chocolat par an et par foyer, environ 70 % de la production du pays est exportée à l'étranger.
keyboard_arrow_rightLa question du point de vente en auto-entreprise
Le chocolatier indépendant peut vendre ses produits au sein d'une boutique physique et éventuellement les fabriquer dans le même lieu. Toutefois, ce choix présente plusieurs inconvénients s'il exerce son activité avec le statut d'auto-entrepreneur :
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l'impossibilité de déduire les charges de fonctionnement, dont le coût du local par exemple ;
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un local onéreux, dont il est impossible d'amortir le coût, ni de reporter le montant de la location sur les charges ;
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un chiffre d'affaires plafonné, ce qui empêche d'avoir un chiffre d'affaires conséquent (pour compenser le coût du local).
Vous l’aurez compris : la location d’un local de vente n’est que rarement adaptée pour le chocolatier en micro-entreprise. Heureusement, vous disposez de trois alternatives pour limiter vos coûts de fonctionnement.
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Avoir une activité ambulante : vous pouvez disposer d'un laboratoire où vous fabriquez vos produits, avant d'aller à la rencontre de vos clients pour leur vendre. Vous pouvez notamment exposer sur les marchés et les foires, dans un camion itinérant ou encore lors d'événements.
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Être référencé chez un partenaire : vous pouvez aussi nouer des partenariats avec d’autres commerçants pour y commercialiser vos produits, notamment en épicerie par exemple. Il est aussi possible de vendre vos créations dans un point dépôt.
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Vendre en ligne : vous pouvez également créer un site e-commerce sur lequel vous exposez et/ou vendez vos chocolats et confiseries. Vous devez toutefois disposer d’une importante visibilité en ligne pour pouvoir commercialiser vos créations.
Lire aussi : Comment créer son site Internet d’auto-entrepreneur ?
keyboard_arrow_rightLa nature de l’activité pour le chocolatier auto-entrepreneur
Un chocolatier-confiseur en micro-entreprise peut avoir plusieurs types d'activités, tout particulièrement s'il exerce de manière ambulante.
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Activité artisanale : cela vous concerne si vous fabriquez et commercialisez uniquement vos propres produits, sans vendre en parallèle d'autres produits finis que vous n'avez pas conçus.
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Activité commerciale : c'est votre cas si vous vendez uniquement les produits finis que vous n'avez pas fabriqués. Cette situation est toutefois rare.
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Activité mixte : cela consiste à vendre les produits que vous fabriquez, mais aussi des produits finis que vous achetez auprès de fournisseurs (bonbons, caramels, etc.). Il s'agit de la forme d'activité la plus courante.
Reportez-vous au tableau ci-dessous pour connaître les principales caractéristiques de ces trois formes d'activités que vous pouvez exercer en auto-entreprise.
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Activité artisanale
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Activité commerciale
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Activité mixte
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Nature de l'activité
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Production et vente de vos produits
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Revente de produits
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Production et vente de vos produits (activité artisanale)
+ revente de produits (activité commerciale)
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Centre de formalités des entreprises (CFE)
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Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA)
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Chambre de commerce et d’industrie (CCI)
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Chambre de commerce et d’industrie (CCI)
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Taux de cotisations sociales
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21,2 %
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12,3 %
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21,2 % pour l’activité artisanale
12,3 % pour l’activité commerciale
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Taux avec l'ACRE
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10,6 %
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6,2 %
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10,6 % pour l’activité artisanale
6,2 % pour l’activité commerciale
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Plafond de chiffre d'affaires
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77 700 €
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188 700 €
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77 700 € pour l’activité artisanale
188 700 € pour l’activité commerciale
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Plafond de TVA
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Seuil de base
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37 500 €
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85 000 €
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37 500 € pour l’activité artisanale
85 000 € pour l’activité commerciale
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Seuil majoré
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41 250 €
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93 500 €
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41 250 € pour l’activité artisanale
93 500 € pour l’activité commerciale
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Obligation de diplôme
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Oui
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Non
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Oui
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Qui peut devenir chocolatier en auto-entreprise ?
keyboard_arrow_rightLes qualités d’un chocolatier-confiseur indépendant
Au-delà des compétences techniques indispensables et d'un vrai savoir-faire artisanal, le métier de chocolatier implique certaines qualités humaines.
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La créativité : vous devez faire preuve de créativité pour être en mesure de proposer de nouvelles recettes de chocolats, de créer des produits répondant aux attentes de votre clientèle ou encore pour concevoir des produits aux formes originales et attrayantes.
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L'endurance physique : le métier de chocolatier-confiseur est relativement dur, principalement en raison des horaires de travail, de la position debout ou encore du travail dans une atmosphère à la fois chaude et froide. Vous devez donc faire preuve de résistance physique.
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Le sens de la gestion : présentation des produits, gestion des stocks, accueil de la clientèle, vente de vos créations… autant de missions qui exigent du chocolatier micro-entrepreneur une très bonne organisation et un vrai sens du commerce.
keyboard_arrow_rightLa formation pour devenir chocolatier micro-entrepreneur
La profession de chocolatier-confiseur est réglementée : il est obligatoire de justifier des qualifications nécessaires pour exercer ce métier, y compris avec le statut d’auto-entrepreneur. Pour cela, vous disposez de deux solutions :
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être titulaire d'un diplôme de chocolatier au moins équivalent au niveau CAP ou BEP ;
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justifier d'au moins 3 ans d'expérience dans le domaine de la chocolaterie, notamment si vous avez été salarié auparavant par exemple.
Dans ce second cas, vous devez demander à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) ou à la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) dont vous dépendez de vous remettre une attestation de qualification professionnelle.
En règle générale, vous aurez donc besoin d'un diplôme pour exercer le métier de chocolatier indépendant. Vous pourrez en effet créer votre micro-entreprise si vous êtes titulaire :
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du CAP chocolaterie-confiserie ;
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du BTM (Brevet technique des métiers) chocolatier-confiseur ;
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du BTM pâtissier confiseur glacier traiteur ;
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du Baccalauréat professionnel boulanger-pâtissier ;
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du BM pâtissier chocolatier confiseur glacier traiteur.
Vous pouvez être chocolatier indépendant sans diplôme, ni expérience, à condition de vendre uniquement des produits achetés auprès de fournisseurs. Ce cas de figure est toutefois extrêmement rare.
Lire aussi : Quels sont les droits à formation en micro-entreprise ?
Chocolatier indépendant : quelle est la réglementation ?
keyboard_arrow_rightRespecter les conditions d'honorabilité
Vous avez tout d’abord l'obligation de respecter la condition générale d'honorabilité : elle vous interdit de créer votre auto-entreprise de chocolaterie si vous avez fait l'objet d'une interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler une entreprise. C'est aussi le cas si vous avez fait l'objet d'une condamnation à la peine complémentaire, vous interdisant l'exercice d'une activité professionnelle ou sociale pour crimes ou délits.
La Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) est susceptible de vérifier que vous êtes habilité à gérer une micro-entreprise, notamment via la consultation du fichier national automatisé des interdits de gérer.
Autrefois obligatoire pour les activités artisanales,
le Stage de préparation à l'installation (SPI) est désormais facultatif. Il peut néanmoins présenter un intérêt pour apprendre à gérer une entreprise.
keyboard_arrow_rightRespecter les normes sanitaires et de sécurité
Tout comme les boulangers ou les pâtissiers, les chocolatiers indépendants ont l'obligation de respecter le Paquet hygiène : il s'agit d'un ensemble de réglementations communautaires portant sur les exigences relatives à l'hygiène des denrées alimentaires produites et commercialisées. Pour vous y conformer, vous pouvez notamment vous reporter au Guide de bonnes pratiques d'hygiène en pâtisserie, auquel a notamment participé la Confédération Nationale de la Pâtisserie-Confiserie-Chocolaterie-Glacerie de France.
Vous disposez d'un point de vente ouvert au public ? Dans ce cas, vous devez également respecter la réglementation relative aux ERP (établissements recevant du public), notamment en ce qui concerne :
Les équipements de votre laboratoire (ventilation, climatisation, réfrigérateur, extraction, etc.) doivent, pour leur part, respecter les règles relatives à la tranquillité du voisinage, notamment en ce qui concerne leur isolation.
keyboard_arrow_rightRespecter les teneurs minimales en cacao
C'est le décret n°76-692 du 13 juillet 1976 qui encadre la composition d'un chocolat, notamment en ce qui concerne sa teneur minimale en cacao. Il doit notamment être composé a minima de 35 % de matière sèche de cacao, dont au moins 18 % de beurre de cacao.
L'appellation de vos chocolats va également dépendre des ingrédients qui les composent.
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Chocolat au lait : il doit comporter au moins 25 % de matière sèche de cacao et 14 % de lait.
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Chocolat blanc : il contient a minima 20 % de beurre de cacao et 14 % de lait.
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Chocolat noir : il contient au moins 43 % de matière sèche de cacao, dont 26 % de beurre de cacao.
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Chocolat extra : il doit avoir une teneur en cacao supérieure aux compositions en vigueur. Par exemple, un chocolat extra au lait contient a minima 30 % de matière sèche de cacao et 18 % de lait.
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Chocolat gianduja : il contient au moins 32 % de matière sèche de cacao et entre 20 et 40 % de noisettes.
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Chocolat fourré : la partie extérieure en chocolat doit représenter au moins un quart du poids total du produit. C'est aussi le cas pour les bonbons de chocolat et le chocolat praline.
La composition et la teneur minimale en cacao doivent obligatoirement figurer sur les étiquettes de vos produits. D'autres informations sont également obligatoires, notamment si le produit a été congelé-décongelé.
keyboard_arrow_rightRemplir votre devoir d'information des clients
Dans la mesure où il commercialise des produits alimentaires, le chocolatier en auto-entreprise doit respecter certaines obligations relatives aux informations fournies à ses clients.
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L'étiquetage des produits : tous vos produits doivent disposer d'un étiquetage, présentant notamment la nature du chocolat (au lait, blanc, noir, etc.) et les éventuels ingrédients pouvant provoquer des intolérances ou des allergies.
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L'affichage des prix : le prix des produits doit être indiqué pour chaque produit, notamment via un écriteau ou un étiquetage spécifique. L'indication du prix au poids doit aussi être affichée si les produits sont vendus au poids.
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L’usage de matières grasses végétales : si vous utilisez des matières grasses végétales autre que le beurre de cacao (dans la limite maximale autorisée de 5 %), vous devez ajouter la mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao ». Vous ne pouvez d'ailleurs pas utiliser la dénomination « chocolat pur beurre de cacao » ou « chocolat traditionnel » pour désigner ces produits.
keyboard_arrow_rightDéclarer votre début d'activité de chocolatier
Avant tout, vous devez déclarer votre début d'activité sur le portail e-Procédures : cette plateforme est le nouveau guichet unique des formalités des entreprises. Après vous être connecté, suivez les étapes suivantes pour choisir le statut d'auto-entrepreneur :
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cliquer sur « Créer une entreprise » dans la rubrique « Création d'entreprise » ;
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à la question « Quelle est la forme de l'entreprise que vous souhaitez créer ? », sélectionner « Entrepreneur individuel » ;
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à la question « Souhaitez-vous opter pour le statut micro entrepreneur ? », cocher la case « Oui ».
Une fois sur le formulaire en ligne, vous devez compléter les différentes rubriques : identité de l'entreprise et de l'entrepreneur, composition, insaisissabilité, options fiscales, etc. Vous pouvez ensuite choisir l'activité de chocolatier dans la rubrique « Établissements », puis « Activité ». Pour cela, il vous faut sélectionner les menus déroulants suivants :
En règle générale, le code APE d’un chocolatier est 10.82Z - Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie.
Lire aussi : Comment créer une micro-entreprise ?
keyboard_arrow_rightObtenir une carte de commerçant ambulant
Vous souhaitez vendre vos chocolats de manière non sédentaire (foires, marchés, etc.) ? Vous avez l'obligation d'obtenir une carte de commerçant-artisan ambulant auprès de votre Centre de formalités des entreprises (CFE), à savoir :
La carte de commerçant ambulant coûte 30 € et est valable 4 ans. Elle vous autorise à vendre vos produits en dehors de la commune de domiciliation de votre auto-entreprise de chocolaterie.
D’autres autorisations peuvent aussi être nécessaires selon la nature de votre activité et les lieux où vous commercialisez vos chocolats.
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L'autorisation d'occupation du domaine public : l'AOT est obligatoire si vous installez un stand sur un marché, un salon, une fête foraine, une foire ou des halles par exemple. Vous pouvez l'obtenir auprès de la mairie de la commune au sein de laquelle est située l'événement en question.
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Le permis de stationnement : il vous autorise à occuper la voie publique sans emprise au sol, notamment si vous disposez d'un camion ambulant par exemple. Vous pouvez en faire la demande auprès de la mairie ou de la préfecture.
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La permission de voirie : elle est nécessaire si vous occupez l'espace public avec une emprise au sol. C'est le cas si vous disposez d'un distributeur de chocolats par exemple.
Lire aussi : Comment devenir commerçant ambulant ?
keyboard_arrow_rightAssurer votre activité de chocolaterie
Vous avez l'obligation de souscrire plusieurs assurances pour protéger votre activité de chocolatier en micro-entreprise.
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L'assurance auto pro : vous avez l'obligation de souscrire une assurance automobile professionnelle si vous disposez d'un véhicule professionnel, tel qu'un utilitaire pour vous rendre sur les marchés et les foires par exemple.
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L'assurance du local : vous devez assurer votre local si vous en êtes locataire ou si vous êtes propriétaire d'un local situé au sein d'une copropriété. Cela vaut même si vous ne l'utilisez pas comme point de vente.
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La RC Pro : l'assurance de responsabilité civile professionnelle couvre les dommages involontaires que vous pourriez causer aux tiers, notamment si un client tombe malade après avoir mangé vos chocolats par exemple. Bien que facultative, elle est essentielle pour protéger votre activité.
Lire aussi : Quelles assurances souscrire en auto-entreprise ?
keyboard_arrow_rightRespecter vos obligations de chocolatier micro-entrepreneur
Suite à la création de votre auto-entreprise de chocolaterie, vous devez respecter certaines obligations propres au régime.
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Vous immatriculer au RCS : vous avez l'obligation de vous immatriculer au Registre du commerce et des sociétés si vous avez une activité mixte ou de nature commerciale. Cette démarche peut être réalisée lors de votre déclaration de début d’activité sur le portail e-Procédures.
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Déclarer votre chiffre d'affaires : chaque mois ou trimestre (selon votre choix déclaratif), vous devez déclarer votre chiffre d'affaires sur le site ou l'app Auto-Entrepreneur de l'Urssaf. Les sommes à déclarer correspondent à vos encaissements sur la période.
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Vous acquitter de vos charges sociales : vous devez payer vos cotisations sociales sur le site ou l'app Auto-Entrepreneur de l'Urssaf, selon la même périodicité que votre déclaration de chiffre d’affaires.
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Suivre votre comptabilité : vous devez impérativement tenir un livre des recettes pour suivre tous vos encaissements de manière chronologique. Vous devez aussi tenir un registre des achats si vous réalisez de l'achat-revente, notamment si vous revendez des produits achetés auprès de fournisseurs.
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Déclarer aux impôts : tous les ans, vous devez joindre le formulaire 2042 C Pro à votre déclaration d'impôt sur le revenu pour déclarer le chiffre d'affaires de votre auto-entreprise.
Lire aussi : Quelles sont les obligations administratives des auto-entrepreneurs ?
Chocolatier en auto-entreprise : quelles particularités fiscales ?
Le métier de chocolatier-confiseur est généralement de nature artisanale et commerciale. Cela implique plusieurs particularités fiscales dans le cadre du régime de la micro-entreprise.
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Votre CFE : vous dépendez de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) si vous avez une activité purement artisanale, sans achat-revente de produits finis. Vous relevez de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) dans le cas contraire ou si vous avez une activité purement commerciale, sans fabrication de produits.
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Votre chiffre d'affaires : il est plafonné à 77 700 € pour votre activité artisanale et à 188 700 € pour votre activité commerciale, dans la limite totale de 188 700 €. Vous perdez le statut de micro-entrepreneur si vous dépassez ces seuils pendant 2 années de suite.
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La TVA : par défaut, vous n'avez pas à facturer la TVA si votre chiffre d'affaires est inférieur à 37 500 € pour la partie artisanale et 85 000 € pour la partie commerciale, dans la limite globale de 85 000 €.
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Les charges sociales : elles représentent 21,2 % de votre chiffre d'affaires pour votre activité artisanale et 12,3 % pour votre activité commerciale.
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L'Acre : si vous en bénéficiez, vos charges sociales représentent 10,6 % de votre chiffre d'affaires pour votre activité artisanale et 6,2 % pour votre activité commerciale pendant votre première année d'activité.
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Le versement libératoire : cette option vous permet de vous acquitter de votre impôt sur le revenu en même temps que vos cotisations sociales. Un taux calculé sur votre chiffre d'affaires s'applique, à savoir 1,7 % pour votre activité artisanale et 1 % pour votre activité commerciale.
Lire aussi : Comment fonctionne le statut de micro-entrepreneur ?
Le chocolatier auto-entrepreneur en bref
Retrouvez tout ce qu'il faut savoir sur le métier de chocolatier-confiseur exercé avec le statut de micro-entrepreneur.
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Il est obligatoire d'être titulaire d'un diplôme de chocolatier, équivalent au moins au CAP ou BEP (sauf si vous réalisez uniquement de l'achat-revente de produits).
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Si vous avez une activité ambulante, vous devez être titulaire d'une carte de commerçant ambulant.
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Vous dépendez de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) ou de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) si vous avez une activité commerciale ou mixte.
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Votre code APE est 10.82Z - Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie.
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Votre plafond de chiffre d'affaires est de 77 700 € pour l'activité artisanale et de 188 700 € pour l'activité commerciale, dans la limite globale de 188 700 €.
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Vos charges sociales sont de 21,2 % pour votre activité artisanale (10,6 % avec l’Acre) et de 12,3 % pour votre activité commerciale (6,2 % avec l’Acre).
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Vos revenus entrent dans la catégorie des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux).