Selon votre situation, vous pouvez bénéficier de nombreuses aides pour devenir micro-entrepreneur et favoriser le lancement de votre auto-entreprise. Aide à la création ou à la reprise d'une entreprise, cumul avec le RSA, crédits alternatifs ou encore aides pour les femmes entrepreneures : découvrez tous les dispositifs auxquels vous pouvez prétendre.
Exonération de cotisations, maintien des allocations ou encore accompagnement : différentes aides sont accordées aux entrepreneurs pour les soutenir dans leur activité.
L’Arce, c’est une aide permettant aux demandeurs d’emploi qui créent une auto-entreprise de toucher une partie de leurs droits aux allocations chômage.
Accordée sous certaines conditions, la prime d’activité permet aux auto-entrepreneurs aux ressources modestes de profiter d’un complément de revenus.
En cas d’impossibilité de souscrire un prêt bancaire traditionnel, les micro-entrepreneurs disposent de deux solutions alternatives : le microcrédit et le prêt solidaire.
À l’image de la Garantie Égalité Femmes, de nombreux dispositifs et aides existent pour encourager les femmes auto-entrepreneuses à créer et développer leur activité.
Accordée lors de la création de l’auto-entreprise, l’ACRE permet à l’auto-entrepreneur de profiter d’une exonération partielle de cotisations sociales.
Vous avez le droit de cumuler vos revenus d’auto-entrepreneur et le Revenu de solidarité active (RSA) sous certaines conditions, notamment si votre chiffre d'affaires est faible.
Vous venez de créer une auto-entreprise après avoir eu une activité salariée ? Vous pouvez cumuler vos revenus d’auto-entrepreneur et l’Allocation d’aide au retour à l’emploi sous conditions.
Depuis 2017, le Nacre a partiellement disparu et a été remplacé par des accompagnements régionaux. Chaque région propose son propre dispositif pour aider les auto-entrepreneurs à se lancer plus facilement et maximiser leurs chances de réussite.
En plus de collecter les contributions employeur, l’Agefiph accompagne, conseille et soutient financièrement les travailleurs indépendants handicapés (TIH), dont ceux exerçant leur activité en auto-entreprise.
En tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas éligible aux allocations chômage en cas de cessation de votre activité. En revanche, vous pouvez bénéficier de l’Allocation des travailleurs indépendants (ATI) sous conditions.
Reconnue d’utilité publique, l’Adie propose plusieurs solutions de financement pour aider les auto-entrepreneurs à créer ou développer leur activité.
Au moment de créer votre activité, vous pouvez bénéficier de plusieurs aides pour devenir auto-entrepreneur plus facilement. Découvrez les principaux coups de pouce financiers et humains auxquels vous pouvez prétendre.
L’Acre : l'Aide à la création ou à la reprise d'une entreprise est un dispositif d'exonération partielle de cotisations sociales. Accordée durant la première année d'activité sous conditions, cette aide vous permet de réduire votre taux de cotisations sociales afin de faciliter le lancement de votre activité.
L'Arce : l'Aide à la reprise ou à la création d'entreprise s'adresse aux demandeurs d'emplois bénéficiaires de l'ARE (Allocation d’aide au retour à l'emploi) qui deviennent auto-entrepreneurs. À condition d'y être éligible, ce dispositif vous permet de percevoir 45 % de vos droits restants au chômage.
Le Nacre : le Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d'entreprise est un dispositif d'accompagnement lors du lancement de l'activité. Il permet notamment d'être accompagné par un organisme pendant 3 ans et de souscrire un prêt à taux zéro d'un montant maximal de 10 000 €.
Malgré la création de votre micro-entreprise, vous pouvez continuer à percevoir certaines allocations sociales, en complément de vos revenus d’auto-entrepreneur. Cela vous permet de tester votre projet et de le financer.
L'ARE : vous pouvez continuer à toucher vos allocations chômages (Allocation d'aide au retour à l'emploi), à condition de ne pas opter pour l'Arce. Le plus souvent, une partie de vos allocations sera déduite en fonction du montant de votre chiffre d'affaires.
Le RSA : vous pouvez continuer à percevoir le Revenu de solidarité active en intégralité durant les 3 mois suivants la création de votre micro-entreprise. À l'issue de cette période, le montant de vos droits sera recalculé par la Caf (Caisse d'allocations familiales) en fonction du montant de votre chiffre d'affaires.
La prime d'activité : vous pouvez prétendre à cette aide si vous avez des revenus modestes. Elle est versée par la Caf et son montant dépend notamment de la composition de votre foyer.
Selon votre profil et votre situation, vous pouvez également prétendre à d’autres dispositifs de soutien lors de la création, du développement ou de la fermeture de votre micro-entreprise.
L'ATI : l'Allocation des travailleurs indépendants est une aide financière pour les micro-entrepreneurs en situation de cessation d'activité. Équivalente aux allocations chômage, elle n'est toutefois accordée que sous de nombreuses conditions.
Les aides pour les personnes handicapées : l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées) peut accorder différentes aides aux micro-entrepreneurs en situation de handicap, notamment pour reconnaître leur handicap, favoriser leurs déplacements ou encore financer une aide humaine ou technique.
Les aides pour les femmes entrepreneures : les auto-entrepreneures ont accès à différentes aides financières (Garantie Égalité Femmes, aides locales, etc.) et dispositifs d'accompagnement (Willa, EFOIR, Action'elles, etc.) pour favoriser l'entrepreneuriat au féminin.
Les crédits alternatifs : les auto-entrepreneurs ont accès à différents dispositifs alternatifs de crédit pour pallier aux difficultés d'obtention d'un prêt bancaire. C'est notamment le cas du micro-crédit professionnel, des prêts d'honneur ou encore des prêts solidaires.
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