La liste des charges de l’auto-entreprise

La liste des charges de l’auto-entreprise

Pour déterminer la rentabilité de son activité, il est important pour l’auto-entrepreneur de dresser la liste de toutes les charges dont il est redevable. Si les cotisations sociales sont les premières dépenses auxquelles on pense, d’autres frais doivent être anticipés : les dépenses liées à l’activité, les cotisations d’assurance, les frais bancaires ou encore l’impôt sur le revenu. Découvrez la liste de toutes les charges de l’auto-entreprise et déterminez la viabilité de votre activité.

 

Pourquoi calculer les charges de son auto-entreprise ?

Comme nous le verrons par la suite, l’auto-entreprise doit assumer des charges de toute sorte : frais fixes, dépenses exceptionnelles, charges liées à l’activité, cotisations d’assurance ou encore cotisations sociales. Mises bout à bout, ces différentes dépenses peuvent représenter une somme conséquente et avoir un impact sur la rentabilité de l’auto-entreprise. Il est donc important de les anticiper au maximum, notamment pour :

  • keyboard_double_arrow_right
    définir le seuil de rentabilité à partir duquel l’auto-entreprise est bénéficiaire ;
  • keyboard_double_arrow_right
    déterminer le prix de vente de vos produits ou de vos prestations ;
  • keyboard_double_arrow_right
    fixer des objectifs mensuels et annuels à atteindre ;
  • keyboard_double_arrow_right
    réduire certaines dépenses ;
  • keyboard_double_arrow_right
    déterminer la viabilité de votre projet professionnel.

 

Les charges fixes de l’auto-entrepreneur

Les charges fixes et récurrentes, ce sont toutes les dépenses régulières de l'auto-entreprise. Relativement faciles à anticiper, ces frais sont ceux qui ne dépendent pas de votre volume d'activité. Cela concerne notamment :

  • keyboard_double_arrow_right
    les frais d'hébergement, comme le loyer d'un local commercial ou d'un espace de co-working ;
  • keyboard_double_arrow_right
    les frais de connectivité, notamment pour Internet et la téléphonie ;
  • keyboard_double_arrow_right
    les frais d'énergie pour l'électricité, l'essence ou le gaz ;
  • keyboard_double_arrow_right
    l'achat de fourniture (papeterie, cartouche d'imprimante, etc.) ;
  • keyboard_double_arrow_right
    la rémunération de l’auto-entrepreneur.

 

Les charges variables et exceptionnelles de l’auto-entrepreneur

Les dépenses variables concernent tous les frais qui sont directement liés au volume d'activité, tout particulièrement si vos prestations nécessitent l'achat de fourniture. Ces charges ne doivent pas être confondues avec les frais exceptionnels engagés par l’auto-entrepreneur qui recouvrent les dépenses ponctuelles ou inhabituelles. Les charges variables et exceptionnelles englobent notamment

  • keyboard_double_arrow_right
    les achats de fourniture ;
  • keyboard_double_arrow_right
    les achats de produits destinés à être revendus ;
  • keyboard_double_arrow_right
    les dépenses de logistique ;
  • keyboard_double_arrow_right
    les frais de sous-traitance ;
  • keyboard_double_arrow_right
    l’achat de matériel informatique ;
  • keyboard_double_arrow_right
    la création d’un site Internet.

 

Les frais liés à l’activité de l’auto-entreprise

On distingue également les dépenses qui sont liées à la bonne réalisation de l'activité de l'auto-entrepreneur. Elles sont importantes à anticiper car elles vont jouer sur la rentabilité de l'auto-entreprise. Vous devez notamment penser :

  • keyboard_double_arrow_right
    aux frais de déplacements pour visiter un client, vous rendre à un évènement professionnel ou livrer vos produits ;
  • keyboard_double_arrow_right
    aux frais de communication qui permettent de faire connaître votre auto-entreprise (cartes de visite, plaquettes, annonces, etc.) ;
  • keyboard_double_arrow_right
    au coût de vos emplacements sur les marchés et les foires, notamment si vous êtes auto-entrepreneur commerçant ambulant ;
  • keyboard_double_arrow_right
    les frais postaux liés principalement à la livraison et qui ne sont pas toujours récupérables en totalité.

 

Les charges sociales et fiscales de l’auto-entrepreneur

keyboard_arrow_rightLes cotisations sociales de l’auto-entreprise

Le montant des cotisations sociales d'un auto-entrepreneur est calculé en fonction du chiffre d'affaires. Ce poste est important car il constitue généralement la plus grosse dépense de l'auto-entreprise et aura donc son importance sur la viabilité du projet. Le taux appliqué dépend de la nature de l'activité :

  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 12,3 % pour les activités de vente et de fourniture de logement ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 21,2 % pour les prestations de services relevant des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 21,1 % pour les professions libérales relevant de la SSI ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 21,2 % pour les professions libérales relevant de la CIPAV.

 

keyboard_arrow_rightLa contribution à la formation professionnelle de l’auto-entreprise

La taxe CFP (Congé de formation professionnelle) sert à financer le droit à formation de l'auto-entrepreneur. Son taux dépend, une nouvelle fois, de la nature de l'activité et s'applique sur le chiffre d'affaires de l'auto-entreprise :

  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 0,1 % pour les activités de vente et de fourniture de logement ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 0,3 % pour les prestations de services relevant des BIC ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 0,2 % pour les prestations de services relevant des BNC et pour les professions libérales relevant de la SSI ou de la CIPAV.

 

keyboard_arrow_rightLes frais de chambres dus par l’auto-entrepreneur

Les auto-entrepreneurs artisans relevant de la CMA (Chambre de métiers et de l’artisanat) et les auto-entrepreneurs commerçants relevant de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) doivent s’acquitter d'une taxe pour frais de chambres consulaires à partir de la seconde année d'activité. Le taux dépend de la nature de l'activité et varie entre 0,007 et 0,48 % du chiffre d'affaires.

 

keyboard_arrow_rightLa cotisation foncière des entreprises à payer par l’auto-entrepreneur

À la fin de l’année, l’auto-entrepreneur ne doit pas oublier qu’il faut s’acquitter de la CFE (Cotisation foncière des entreprises). Calculée en fonction de la valeur locative des locaux occupés par l'auto-entreprise à l’année N-2, cette taxe est due dès la deuxième année d'exercice (sauf cas d'exonération). Généralement, la valeur locative des biens immobiliers exploités par l'auto-entreprise est relativement faible. Dans ce cas, le montant de la CFE est défini en fonction d'une base minimale comprise entre 237 et 565 € (au titre de l'année 2024).

 

keyboard_arrow_rightL’impôt sur le revenu de l’auto-entrepreneur

Comme n'importe quel autre contribuable, l'auto-entrepreneur doit s'acquitter de l'impôt sur le revenu. L'imposition de l'auto-entreprise est cependant différente d'un salarié puisqu'il est nécessaire de remplir une déclaration complémentaire pour les revenus des professions non salariées (Cerfa n° 2042 C Pro). Le calcul de votre revenu net imposable est réalisé à partir de votre chiffre d'affaires, auquel l'administration applique automatiquement un abattement, dont le montant dépend de la nature de votre activité :

  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 71 % pour les activités de vente et de fourniture d'un logement ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 50 % pour les prestations de services relevant des BIC ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 34 % pour les activités des BNC.

 

keyboard_arrow_rightLe versement libératoire de l’auto-entreprise

Si l’auto-entrepreneur adhère à l’option du versement libératoire de l’impôt sur le revenu, il devra également tenir compte de cette dépense dans ses charges courantes. Cette option permet de payer son impôt tout au long de l'année, en même temps que les cotisations sociales. Le taux appliqué dépend de la nature de l'activité :

  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 1 % pour les activités de vente et de fourniture de logement ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 1,7 % pour les activités de prestations de services relevant des BIC ;
  • keyboard_double_arrow_right
    il est de 2,2 % pour les activités relevant des BNC.

 

Les contrats souscrits par l’auto-entrepreneur

keyboard_arrow_rightLes cotisations d’assurance de l’auto-entreprise

Selon la nature de son activité, l'auto-entrepreneur peut être contraint de souscrire une assurance professionnelle. Il est donc important d'inclure le montant de ses cotisations aux charges de son entreprise. Les principaux contrats obligatoires et facultatifs sont :

  • keyboard_double_arrow_right
    la garantie décennale : protégeant les ouvrages réalisés pendant 10 ans, la garantie décennale est obligatoire pour les auto-entrepreneurs du bâtiment, comme les maçons ou les architectes ;
  • keyboard_double_arrow_right
    la RC Pro : la responsabilité civile professionnelle est obligatoire pour certains auto-entrepreneurs, dont ceux des domaines de la construction, de la santé, du sport ou encore des transports. Elle couvre tous les dommages que vous pourriez causer à des tiers ;
  • keyboard_double_arrow_right
    la garantie multirisque : couvrant différents risques liés à l'activité de l'auto-entreprise, cette assurance est facultative. Elle peut inclure une RC Pro, une garantie décennale, une garantie vol ou encore une garantie incendie-explosion ;
  • keyboard_double_arrow_right
    l’assurance voiture professionnelle : cette garantie, obligatoire pour certaines activités, couvre les dommages que pourrez subir votre véhicule professionnel, mais également les biens que vous transportez (matériel, stock, matière première, etc.).

 

keyboard_arrow_rightLe compte bancaire de l’auto-entrepreneur

Si le chiffre d'affaires de l'auto-entrepreneur est supérieur à 10 000 € pendant deux années consécutives, il a l'obligation de disposer d'un compte bancaire dédié à son activité. Il pourra notamment opter pour un compte professionnel, un compte courant ou encore un compte spécial auto-entrepreneur. Le choix du compte bancaire de l'auto-entreprise est d'autant plus important que son coût peut varier selon les services et les banques : comptez entre 2 et 30 € par mois en moyenne.

 

Les congés de l’auto-entrepreneur

Au moment de calculer l’ensemble de ses charges et de les mensualiser, les auto-entrepreneurs sont nombreux à oublier de penser à leurs vacances. Comme tout le monde, vous prendrez certainement quelques jours ou semaines de congés durant l'année. Une période durant laquelle vous n'aurez aucun chiffre d'affaires. Il est donc important de l’anticiper afin d’ajuster vos objectifs annuels.

star star star star star
Tout est très bien, merci beaucoup. J'ai été accompagnée par un interlocuteur à l'écoute de mes attentes. Très réactif dans le traitement des demandes. Tout est parfait.

le 01/11/2023

star star star star star
Nous avons bien été accompagné de A à Z. Contente d’avoir fait affaire avec vous

le 14/06/2023

star star star star star
Très professionnelle, à l'écoute, toujours disponible, réactif, sans jamais juger, le tout avec le sourire ! Je la recommande 1000 fois !

le 20/09/2023

star star star star star
Je suis entièrement satisfaite de ce service

le 30/08/2023

star star star star star
Rapidité, efficacité. Bravo, continuez ainsi. Bonne continuation.

le 06/09/2023