Devenir consultant en biodiversité en auto-entreprise

Vous êtes passionné par les espaces verts ? Vous n’avez qu’un but, préserver la planète ? Le métier de consultant en biodiversité représente une voie professionnelle innovante et essentielle à l’ère du développement durable. En se concentrant sur l’audit et l’analyse des enjeux environnementaux, le consultant propose des solutions personnalisées et durables pour aider les entreprises à améliorer leur responsabilité sociétale. Ce rôle nécessite une mise à jour constante sur les réglementations et technologies environnementales, avec un accent particulier sur la réduction de l’empreinte carbone. En tant qu’auto-entrepreneur, le consultant bénéficie de certains avantages. On vous explique tout. 

Le métier de consultant en biodiversité auto-entrepreneur 

keyboard_arrow_rightLe rôle du consultant en développement durable auto-entrepreneur 

En tant que consultant auto-entrepreneur spécialisé en développement durable, votre mission principale est d’auditer et d’étudier divers enjeux environnementaux. Vous proposez des solutions innovantes et rédigez des offres commerciales pour répondre aux besoins spécifiques de vos clients. Votre rôle implique également de rester à jour sur les réglementations et technologies environnementales, et de conseiller les entreprises en matière de stratégie RSE (responsabilité sociétale des entreprises), bilan environnemental et réduction de l’empreinte carbone. 

keyboard_arrow_rightLes qualités requises pour devenir spécialiste de l’environnement 

Pour exceller en tant que consultant en environnement, il est important d’être dynamique, curieux et organisé. La polyvalence et la méthodologie sont essentielles pour gérer divers clients et projets. Vous devez également posséder une excellente capacité de communication et de relationnel pour collaborer efficacement avec les parties prenantes. La réactivité est importante pour répondre aux exigences changeantes de l’employeur et aux évolutions juridiques. Avoir une bonne compréhension des enjeux environnementaux actuels demeure évidemment indispensable. 

keyboard_arrow_rightLes formations pour exercer en tant que consultant dans l’écologie 

Une formation de niveau Bac +3 dans des domaines pertinents comme les sciences économiques, l’urbanisme ou l’aménagement du territoire est généralement requise. L’Office français de la Biodiversité propose un large éventail de formations couvrant des sujets tels que les enjeux liés à la biodiversité, les outils politiques pour la préserver, et les leviers pour favoriser sa conservation. D’autre part, l’Institut Supérieur de l’Environnement offre des programmes de formation en développement durable et en environnement, spécialement conçus pour ceux qui aspirent à devenir consultants en RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises). Une expérience dans un bureau d’études ou dans la branche environnementale d’une grosse entreprise est toujours un plus. 

Les bases pour devenir consultant en biodiversité en auto-entreprise 

keyboard_arrow_rightLa création de votre activité 

La première étape pour devenir consultant en biodiversité sous le régime de l’auto-entreprise consiste à déclarer son activité. Depuis le 1er janvier 2023, cette démarche est entièrement dématérialisée et s’effectue sur le portail e-Procédures de l’INPI. Vous devez remplir le formulaire P0 PL, pour la création d’une auto-entreprise libérale. Les informations à renseigner comprennent la nature de l’activité, la fréquence (activité principale ou complémentaire), vos coordonnées personnelles, la déclaration sociale ainsi que l’option fiscale. Le consulting relevant d’une activité libérale, votre dossier est ensuite transmis à l’URSSAF. 

Au bout de 1 à 6 semaines, vous recevez : 

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  votre numéro SIRET et votre code APE contenu dans le certificat d’inscription au répertoire SIRENE ;

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  votre notification d’affiliation au régime auto-entrepreneur et au régime général de l’Assurance Maladie. 

Vous pouvez donc commencer à facturer vos premiers clients. 

keyboard_arrow_rightLes charges sociales 

Le statut d’auto-entrepreneur permet une réduction des charges. Cependant, il doit s’acquitter de ses cotisations sociales auprès de l’URSSAF, chaque mois ou trimestre selon son choix. Ces paiements permettent le financement de la protection sociale. Ainsi, étant soumis à une activité libérale, l’auto-entrepreneur consultant en biodiversité règle 21,2 % de son chiffre d’affaires. Enfin, chaque décembre, l’auto-entrepreneur paie sa Cotisation foncière des Entreprises (CFE). Elle est déterminée par la valeur locative du bien immobilier soumis à la taxe foncière que vous utilisez à N-2. Néanmoins, dans certaines situations, une exonération totale ou partielle est possible, notamment lors de la création de votre entreprise ou en cas de chiffre d’affaires nul. 

keyboard_arrow_rightLe régime micro-social simplifié 

Les consultants qui choisissent le statut d’auto-entrepreneur bénéficient de plusieurs avantages fiscaux. Parmi eux, l’option de rester sous le régime fiscal standard, qui inclut un abattement forfaitaire de 34 %. Cet abattement, appliqué directement sur le chiffre d’affaires déclaré, représente les frais professionnels non déductibles. Ainsi, le revenu imposable du consultant se trouve réduit.

Une autre alternative pour les auto-entrepreneurs est d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu (VLF). Ce dispositif, spécifique au régime micro-fiscal, permet de payer l’impôt sur le revenu en même temps que la déclaration du chiffre d'affaires, que ce soit mensuellement ou trimestriellement. Ce paiement se fait selon un taux fixe, qui est de 2,2 % du chiffre d’affaires pour les consultants en développement durable.

En outre, la gestion administrative et comptable d’un auto-entrepreneur est notablement simplifiée. Cette facilité se manifeste principalement dans la tenue d’un registre des recettes et l'émission de factures pour chaque service rendu aux clients. Contrairement à d’autres statuts d'entreprise, il n'est pas nécessaire pour un auto-entrepreneur de préparer des bilans ou des comptes annuels, allégeant considérablement la charge administrative. Enfin, si son chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 € durant deux années consécutives, il est tenu d’ouvrir un compte bancaire dédié à son activité professionnelle. Cependant, il est recommandé d’en posséder un dès la création de votre entreprise afin de maintenir une comptabilité fiable et transparente. 

keyboard_arrow_rightLes obligations du consultant en biodiversité auto-entrepreneur 

L’auto-entreprise du consultant en biodiversité est considérée comme une activité de conseil libérale. Ce statut juridique est soumis à des obligations légales spécifiques. Ainsi, le chiffre d’affaires annuel maximal autorisé pour cette activité est de 77 700 € HT.

Ce plafond correspond aux activités générant des Bénéfices non commerciaux (BNC).

En cas de dépassement de ce plafond sur deux années consécutives, vous perdez les avantages du régime de la micro-entreprise et devez envisager un changement de statut.

L’un des avantages du régime micro-entreprise réside dans l’exonération de la TVA. Néanmoins, il est nécessaire de respecter certaines limites de chiffre d’affaires. Pour les prestations de services, le seuil est fixé à 36 800 € de chiffre d’affaires par an.

En cas de dépassement, deux situations sont envisageables :

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  Seuil de tolérance (entre 36 800 € et 39 100 €) : Si vous dépassez ce seuil, mais restez dans cette fourchette pendant deux années consécutives, vous ne bénéficierez pas de la franchise de TVA l’année suivante.

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  Dépassement du seuil de tolérance (> 39 100 €) : Dès le premier euro au-delà de 39 100 €, la franchise en base de TVA ne s'applique plus et vous êtes tenus de la facturer. 

Nos conseils pour réussir en tant que conseiller en développement durable 

Pour réussir en tant que consultant auto-entrepreneur, voici quelques astuces. 

keyboard_arrow_rightDéfinir le cadre de votre projet 

Analysez votre situation actuelle en identifiant vos compétences, ressources techniques et humaines, ainsi que vos moyens financiers. De plus, étudiez le marché en observant vos concurrents et votre clientèle potentielle et en considérant divers aspects tels que la localisation géographique, l’âge et le secteur d’activité. Enfin, élaborez un business plan. Ce plan doit inclure une étude financière pour évaluer la faisabilité et la rentabilité de votre projet. Cette analyse vous aidera également dans le choix du régime fiscal approprié.

Lire plus : Évaluer la viabilité de son projet d’auto-entrepreneur : les clés pour réussir

keyboard_arrow_rightDévelopper votre réseau professionnel

Exploitez vos contacts professionnels établis lors de vos expériences antérieures pour trouver vos premiers clients. Distribuez des cartes de visite et des flyers lors d’événements professionnels pour mettre en valeur votre expertise. Enfin, mettez en place une présence digitale. Vous pouvez créer un site web et utiliser les réseaux sociaux (LinkedIn, Shapr, Facebook, Instagram) pour partager votre expertise et interagir avec votre communauté.

keyboard_arrow_rightSe couvrir juridiquement

Bien que non obligatoire pour les auto-entrepreneurs, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance. Grâce à la Responsabilité civile professionnelle (RC Pro) : protégez-vous contre les dommages matériels et corporels que vous pourriez causer.

En tant que consultant en développement durable, une assurance juridique peut s’avérer utile, offrant une prise en charge en cas de litige et des conseils juridiques.

Le métier de consultant en biodiversité en bref  

Être auto-entrepreneur permet de commencer une activité de consulting en toute tranquillité. Voici ce que vous devez retenir pour lancer votre activité. 

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  Votre code APE est le 70.22 Z - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. 

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  Votre chiffre d’affaires à ne pas dépasser est de 77 700 €. 

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  Le seuil d’exonération de la TVA est fixé à 36 800 € avec un seuil de tolérance s’élevant à 39 100 €. 

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  Le montant de vos cotisations sociales s’élève à 21,2 % 

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  Vous dépendez de l’URSSAF. 

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  Le revenu annuel moyen s’élève à 35 000 €.